Ce matin, comme tous les matins, j'ai enfilé mes bagues après m'être habillée.
Celle de ma grand-mère paternelle. Aussi celle que mon premier amoureux m'a offerte. Celle que mon chum m'a offerte lors de notre premier réveillon de Noël en 2003. Celle retrouvée de justesse dans un fond de vase lorsque j'ai vidé l'appartement suite au décès de mon père. Et celle de ma mère.
Cette fameuse bague. Je me souviens encore, lorsqu'on a fait une fête surprise pour ses 60 ans. Elle venait tout juste de la recevoir du bijoutier. Cette bague est en fait un précieux mélange de sa bague de mariage, de fiançailles et de la bague de sa propre mère.
Je me souviens encore, lors de ce souper, à quel point elle était fière de porter ce bijou qui représentait tellement pour elle. Ce même soir, elle m'a dit "Tu peux l'admirer tant que tu veux, mais tu ne l'auras pas tant que je serai en vie. Mais après, elle est à toi."
Elle me l'a confiée alors qu'elle était à l'hôpital. Elle avait si peur de la perdre. Je me souviens des larmes dans ses yeux. Elle m'a dit "quand je sortirai d'ici, j'aimerais la ravoir.. en attendant. Je suis encore en vie..."
Cette bague orne mon annulaire droit depuis 10 ans et demi. Chaque jour, et maintenant voisine de la bague de mariage de mon père, elle me suit.
Ce matin, jour de la fête des mères, il me rappelle encore douloureusement qu'elle n'y est plus. Il me reste encore des trucs qui lui ont appartenu, des trucs aussi banals qu'une bouteille de parfum ou de la vaisselle. Avec le temps et le chemin du deuil, certains trucs m'ont quittée. Parce que j'ai réalisé qu'aucun matériel ne me ramènerait la présence réconfortante de ma mère. Ce ne sont que des souvenirs. Son parfum sent encore ce qu'il sentait, alors qu'elle le portait. Et sa bague, que je n'ai jamais osé faire évaluer, vaut de l'or pour moi.
C'est probablement le seul objet d'elle qu'il me restera, éventuellement.
Mais pas le seul souvenir. Et malgré les dix années passées, son absence est toujours cruelle. Mes enfants qui ne l'auront pas vraiment connue. Toutes ces fois où j'aurais eu besoin de l'appeler.
Ma mère était vraiment la personne la plus importante de ma vie. Et même si je sais que ce n'est que du matériel, le don de cette bague m'a confirmée que j'étais aussi sa plus importante personne.
Bonne fête des mères, maman. Parce que tu m'as donné 27 ans de ta maternité et j'en suis chaque jour reconnaissante.
8 mai 2016
17 janvier 2016
2016...
écrit par
Unknown
à
10 h 38
Chaque année, je me trouve un mot-phare, plutôt qu'une résolution.
Cette année, je croyais l'avoir trouvé, mais pour une raison que j'ignorais, j'hésitais à le partager.
Le mot choisi était "changement".
Il se justifiait bien dans plusieurs sphères de ma vie, mais en même temps, dans certaines d'entre elles, je n'avais pas le contrôle sur le dit changement. Le but de mon mot phare étant de me guider et non de s'imposer, je ne l'aimais donc pas assez pour le choisir officiellement.
J'ai laissé passer les premiers jours de janvier. Parce qu'après tout, 2016 a 366 jours, je pouvais bien me permettre d'en permettre 15-20 pour mieux réfléchir.
Et voilà, cette réflexion a elle-même amené mon mot.
-RALENTIR-.
Pourquoi vouloir tout faire rapidement? Pourquoi vouloir bousculer les choses?
Du temps, je n'en manque pas. Sauf quand je veux tout faire et tout faire maintenant.
Je réalise que je veux me dépêcher même dans les choses plaisantes.
Faire le souper rapidement, c'est être efficace? Faire la vaisselle en même temps que les leçons, classer mes recettes de la semaine en écoutant une émission et en sautant les publicités, c'est rentabiliser mon temps? Faire l'épicerie au pas de course en oubliant de regarder les tablettes que je ne regarde jamais, c'est rapide? Régler des rendez-vous téléphoniques en brassant ma sauce béchamel, c'est vraiment sauver des minutes précieuses?
Peut-être oui. Mais tout ça amène un stress. Un stress de performance.
Je me suis rendue compte que je me pressais même à me forcer à lire, parce qu'après tout c'est l'hiver et je peux passer l'après-midi à lire sans culpabilité... Non? Bien sûr, pendant que je lis, je dois m'occuper du lavage et partir la soupe et chercher un dessert et faire la liste des courses de la semaine et répondre à deux courriels.... Mais je lis. Parce que l'hiver va passer...
SUFFIT!
Pas de presse. J'ai un horaire à temps partiel, ce qui signifie que je termine tôt tous les après-midis. J'ai un peu de temps pour arrêter à l'épicerie et faire des choix judicieux. La laveuse n'a pas besoin de fonctionner dès que je mets les pieds dans la maison. Les leçons, je peux m'en occuper assise à table avec les enfants, un bon thé chaud à la main.
Je fais les choses au fur et à mesure depuis quelques jours, sans me presser. Bien sûr, parfois je réalise que j'ai passé tout mon samedi aux tâches pour me libérer. Mais je n'ai pas couru. Et je ne courrai pas dans la semaine, parce que mon lavage est à jour et le ramassage aussi.
Mon objectif ultime? Consacrer 15 minutes intensives (mais relaxes) au ramassage quotidien en bonus aux tâches que je fais déjà.
15 minutes AVEC les enfants, ça peut inclure un paquet de tâches qui me libèreront du temps pour profiter, éventuellement.
Mais je veux profiter de ce que je fais. Profiter de préparer un bon repas sans devoir penser à tout le reste que je tentais de faire en même temps.
Une journée a 24 heures. 1440 minutes. Je profiterai de ce que je fais à chacune d'elle. Lentement.
Cette année, je croyais l'avoir trouvé, mais pour une raison que j'ignorais, j'hésitais à le partager.
Le mot choisi était "changement".
Il se justifiait bien dans plusieurs sphères de ma vie, mais en même temps, dans certaines d'entre elles, je n'avais pas le contrôle sur le dit changement. Le but de mon mot phare étant de me guider et non de s'imposer, je ne l'aimais donc pas assez pour le choisir officiellement.
J'ai laissé passer les premiers jours de janvier. Parce qu'après tout, 2016 a 366 jours, je pouvais bien me permettre d'en permettre 15-20 pour mieux réfléchir.
Et voilà, cette réflexion a elle-même amené mon mot.
-RALENTIR-.
Pourquoi vouloir tout faire rapidement? Pourquoi vouloir bousculer les choses?
Du temps, je n'en manque pas. Sauf quand je veux tout faire et tout faire maintenant.
Je réalise que je veux me dépêcher même dans les choses plaisantes.
Faire le souper rapidement, c'est être efficace? Faire la vaisselle en même temps que les leçons, classer mes recettes de la semaine en écoutant une émission et en sautant les publicités, c'est rentabiliser mon temps? Faire l'épicerie au pas de course en oubliant de regarder les tablettes que je ne regarde jamais, c'est rapide? Régler des rendez-vous téléphoniques en brassant ma sauce béchamel, c'est vraiment sauver des minutes précieuses?
Peut-être oui. Mais tout ça amène un stress. Un stress de performance.
Je me suis rendue compte que je me pressais même à me forcer à lire, parce qu'après tout c'est l'hiver et je peux passer l'après-midi à lire sans culpabilité... Non? Bien sûr, pendant que je lis, je dois m'occuper du lavage et partir la soupe et chercher un dessert et faire la liste des courses de la semaine et répondre à deux courriels.... Mais je lis. Parce que l'hiver va passer...
SUFFIT!
Pas de presse. J'ai un horaire à temps partiel, ce qui signifie que je termine tôt tous les après-midis. J'ai un peu de temps pour arrêter à l'épicerie et faire des choix judicieux. La laveuse n'a pas besoin de fonctionner dès que je mets les pieds dans la maison. Les leçons, je peux m'en occuper assise à table avec les enfants, un bon thé chaud à la main.
Je fais les choses au fur et à mesure depuis quelques jours, sans me presser. Bien sûr, parfois je réalise que j'ai passé tout mon samedi aux tâches pour me libérer. Mais je n'ai pas couru. Et je ne courrai pas dans la semaine, parce que mon lavage est à jour et le ramassage aussi.
Mon objectif ultime? Consacrer 15 minutes intensives (mais relaxes) au ramassage quotidien en bonus aux tâches que je fais déjà.
15 minutes AVEC les enfants, ça peut inclure un paquet de tâches qui me libèreront du temps pour profiter, éventuellement.
Mais je veux profiter de ce que je fais. Profiter de préparer un bon repas sans devoir penser à tout le reste que je tentais de faire en même temps.
Une journée a 24 heures. 1440 minutes. Je profiterai de ce que je fais à chacune d'elle. Lentement.
1 janvier 2016
Toi, la b**ch du balcon
écrit par
Unknown
à
13 h 23
Ce que j'aurais aimé être quelques bancs vers la droite, ce soir-là.
J'aurais aimé que ma voix ait juste assez de portée, pour te faire voir à travers mes lunettes.
La chanteuse sur la scène a pris ma voix, plus tard, dans ses mots, dans ses paroles, pour te dire exactement le message que j'aurais aimé que tu comprennes.
Ton regard sur ma fille a été douloureux.
Le regard de TA fille a été un constant.
Tu élèves une b**ch de balcon tout comme toi.
Tu élèves une enfant qui ne tolère pas. Qui juge. Qui ne comprend pas. Qui n'aime pas que tout ne soit pas comme dans le monde blanc et vierge dans lequel tu sembles l'avoir emprisonnée.
Ne me dis pas que les enfants ne comprennent pas ces choses-là. Ne me dis pas que c'était des questions dans ses yeux.
J'en vois des enfants. Chaque jour. De partout. Et ceux que je connais apprennent à poser leurs questions au bon moment. Et les parents apprennent à leurs enfants que la vie n'est pas comme une bulle de perfection.
Tu as assisté à du bonheur. Ça semblait si difficile pour toi de voir que le bonheur des autres n'est pas comme le tien. D'ailleurs, sans même te connaître, il me semble que ta vie m'a semblé insipide à ce moment-là. Comme si tu vivais en noir et blanc.
Tu as payé 150$ et ce que tu as trouvé à regarder, c'est le bonheur des autres passer. Même ta fille a oublié d'être heureuse, l'as-tu seulement remarqué?
T'es la mère sur le bord de la track de train. Pis ta fille ose pas embarquer dedans non plus.
Tu fais bien, ça pourrait te mener à des endroits que tu ne connais pas, pis ça te ferait peur. Des endroits où la vie prend des airs d'arc-en-ciel. Des endroits où le bonheur, il n'est pas dans ta belle maison d'une ville huppée ou dans les beaux vêtements qu'il ne faut pas salir.
Tu crois que je te juge? Non. Je t'ai reconnue, seulement. J'en ai vu d'autres des comme toi. Des mères pour qui le paraître est si important. Des paillettes sur les robes d'enfant qui les empêchent de participer au bricolage. Des souliers vernis qui t'obligent à rester sur le bord du carré de sable à regarder les autres s'amuser. Tu magasines des vêtements de marque, tu commences à te plaindre des goûts coûteux de tes enfants alors que c'est toi qui remplissait ta Visa chez Souris Mini alors qu'ils se traînaient encore à 4 pattes. Ta maison est propre et toi, le soir, tu es épuisée.
Tu t'es pointée ce soir-là en oubliant les vraies affaires. Tu pensais pas te retrouver à la gare centrale, là où c'est la jungle. Tu as été surprise par la vie. Ta fille aussi.
Moi? J'ai été surprise par l'étonnamment bon spectacle que je croyais devoir endurer pour faire plaisir à ma fille.
Moi? J'ai été touchée par les lumières multicolores dans les yeux de ma fille alors qu'elle assistait à son moment préféré de sa vie.
Je l'ai vue. Je l'ai regardée. Des fois, j'ai oublié qui était sur la scène. Mon spectacle était assis à la première rangée du balcon. C'était mon 150$ à moi. Je l'ai rentabilisée en tabarouette!
Pis quand je t'ai vue, émue, alors que la chanteuse entamait sa chanson qui s'appelle "Différents", j'ai pas eu envie de me dire que tu venais peut-être de comprendre.
Parce que moi, j'ai pleuré. Parce que moi, je sais. Toi, tu sais pas.
J'espère que la vie te l'apprendra avant que ta fille pense que ton monde, c'est vraiment comme ça que la vie devrait être.
Parce qu'elle manque le train. Pis elle manque le show.
Pis que tu gâches le bonheur des gens, avec ton monde de verre.
Pis que ma fille qui me dit "maman, les gens me regardaient bizarre, comme si j'étais nounoune"... Ben tu gâches ma ride de train.
Ce que j'aurais aimé être juste quelques bancs plus vers la droite. Pour te siffler ma locomotive dans les oreilles pis te dire de t'ouvrir les yeux avant que ta puce de 5 ans croit plus à tes histoires qu'au Père Noël.
Il ne sera pas nécessairement trop tard pour elle. Mais il sera trop tard pour le dommage que vous aurez causé.
http://www.repertoiredesartistesquebecois.org/Paroles.asp?art=746
Essayez donc d'aller écouter ça sans pleurer, maintenant.
J'aurais aimé que ma voix ait juste assez de portée, pour te faire voir à travers mes lunettes.
La chanteuse sur la scène a pris ma voix, plus tard, dans ses mots, dans ses paroles, pour te dire exactement le message que j'aurais aimé que tu comprennes.
Ton regard sur ma fille a été douloureux.
Le regard de TA fille a été un constant.
Tu élèves une b**ch de balcon tout comme toi.
Tu élèves une enfant qui ne tolère pas. Qui juge. Qui ne comprend pas. Qui n'aime pas que tout ne soit pas comme dans le monde blanc et vierge dans lequel tu sembles l'avoir emprisonnée.
Ne me dis pas que les enfants ne comprennent pas ces choses-là. Ne me dis pas que c'était des questions dans ses yeux.
J'en vois des enfants. Chaque jour. De partout. Et ceux que je connais apprennent à poser leurs questions au bon moment. Et les parents apprennent à leurs enfants que la vie n'est pas comme une bulle de perfection.
Tu as assisté à du bonheur. Ça semblait si difficile pour toi de voir que le bonheur des autres n'est pas comme le tien. D'ailleurs, sans même te connaître, il me semble que ta vie m'a semblé insipide à ce moment-là. Comme si tu vivais en noir et blanc.
Tu as payé 150$ et ce que tu as trouvé à regarder, c'est le bonheur des autres passer. Même ta fille a oublié d'être heureuse, l'as-tu seulement remarqué?
T'es la mère sur le bord de la track de train. Pis ta fille ose pas embarquer dedans non plus.
Tu fais bien, ça pourrait te mener à des endroits que tu ne connais pas, pis ça te ferait peur. Des endroits où la vie prend des airs d'arc-en-ciel. Des endroits où le bonheur, il n'est pas dans ta belle maison d'une ville huppée ou dans les beaux vêtements qu'il ne faut pas salir.
Tu crois que je te juge? Non. Je t'ai reconnue, seulement. J'en ai vu d'autres des comme toi. Des mères pour qui le paraître est si important. Des paillettes sur les robes d'enfant qui les empêchent de participer au bricolage. Des souliers vernis qui t'obligent à rester sur le bord du carré de sable à regarder les autres s'amuser. Tu magasines des vêtements de marque, tu commences à te plaindre des goûts coûteux de tes enfants alors que c'est toi qui remplissait ta Visa chez Souris Mini alors qu'ils se traînaient encore à 4 pattes. Ta maison est propre et toi, le soir, tu es épuisée.
Tu t'es pointée ce soir-là en oubliant les vraies affaires. Tu pensais pas te retrouver à la gare centrale, là où c'est la jungle. Tu as été surprise par la vie. Ta fille aussi.
Moi? J'ai été surprise par l'étonnamment bon spectacle que je croyais devoir endurer pour faire plaisir à ma fille.
Moi? J'ai été touchée par les lumières multicolores dans les yeux de ma fille alors qu'elle assistait à son moment préféré de sa vie.
Je l'ai vue. Je l'ai regardée. Des fois, j'ai oublié qui était sur la scène. Mon spectacle était assis à la première rangée du balcon. C'était mon 150$ à moi. Je l'ai rentabilisée en tabarouette!
Pis quand je t'ai vue, émue, alors que la chanteuse entamait sa chanson qui s'appelle "Différents", j'ai pas eu envie de me dire que tu venais peut-être de comprendre.
Parce que moi, j'ai pleuré. Parce que moi, je sais. Toi, tu sais pas.
J'espère que la vie te l'apprendra avant que ta fille pense que ton monde, c'est vraiment comme ça que la vie devrait être.
Parce qu'elle manque le train. Pis elle manque le show.
Pis que tu gâches le bonheur des gens, avec ton monde de verre.
Pis que ma fille qui me dit "maman, les gens me regardaient bizarre, comme si j'étais nounoune"... Ben tu gâches ma ride de train.
Ce que j'aurais aimé être juste quelques bancs plus vers la droite. Pour te siffler ma locomotive dans les oreilles pis te dire de t'ouvrir les yeux avant que ta puce de 5 ans croit plus à tes histoires qu'au Père Noël.
Il ne sera pas nécessairement trop tard pour elle. Mais il sera trop tard pour le dommage que vous aurez causé.
http://www.repertoiredesartistesquebecois.org/Paroles.asp?art=746
Essayez donc d'aller écouter ça sans pleurer, maintenant.
Titre de la chanson : : Différents
De : : Marie-Mai
De : : Marie-Mai
Elle a des ailes, un cœur prudent
Elle aura le monde au bon moment
Elle marchera seule en attendant.
C'est le dernier au bout du rang
De jour en jour un autre pas devant
Il sera premier quand viendra le temps.
Ils sont toi et moi.
Les ailes déployées dans le vent
Et tous aussi différents.
Ils sont toi et moi
A la quête des rêves les plus grands
Et tous aussi importants.
Ils sont toi et moi.
Toute une vie à raconter
Elle écrit sur des bouts de papiers
J'en tairais son histoire au monde entier.
Ils sont toi et moi.
Les ailes déployées dans le vent
Et tous aussi différents.
Ils sont toi et moi
À la quête des rêves les plus grands
Et tous aussi importants.
Ils sont toi et moi.
(Ohohohoh)
Ils sont toi et moi
Les ailes déployées dans le vent
Et tous aussi différents.
Ils sont toi et moi
À la quête des rêves les plus grands
Et tous aussi importants.
Ils sont toi et moi.
Toi et moi
Toi et moi ...
Elle aura le monde au bon moment
Elle marchera seule en attendant.
C'est le dernier au bout du rang
De jour en jour un autre pas devant
Il sera premier quand viendra le temps.
Ils sont toi et moi.
Les ailes déployées dans le vent
Et tous aussi différents.
Ils sont toi et moi
A la quête des rêves les plus grands
Et tous aussi importants.
Ils sont toi et moi.
Toute une vie à raconter
Elle écrit sur des bouts de papiers
J'en tairais son histoire au monde entier.
Ils sont toi et moi.
Les ailes déployées dans le vent
Et tous aussi différents.
Ils sont toi et moi
À la quête des rêves les plus grands
Et tous aussi importants.
Ils sont toi et moi.
(Ohohohoh)
Ils sont toi et moi
Les ailes déployées dans le vent
Et tous aussi différents.
Ils sont toi et moi
À la quête des rêves les plus grands
Et tous aussi importants.
Ils sont toi et moi.
Toi et moi
Toi et moi ...
2015... 2016... 2005...
écrit par
Unknown
à
13 h 05
365 jours par année, 10 ans...
10 ans, c'est court. Mon petit homme a 10 ans, a encore eu les yeux brillants de recevoir un toutou chien et m'a fait des cartes de Noël avec des coeurs et des bisous.
C'est court, 10 ans.
C'est plus que le quart de ma vie, mais à peine.
10 ans, c'est l'âge où lentement, on entre dans la période où nos amis prennent plus de place que nos parents.
10 ans, c'est le nombre d'années où j'ai dû apprendre à vivre sans ma maman.
Dix. Et c'est comme si c'était hier.
Parce que dix ans, c'est encore moins que le nombre d'années que j'ai eu avec elle. Mais ce sont des années importantes. Elle a manqué ses petits-enfants qui grandissent (son petit fils avait 8 mois et sa petite fille avait 2 ans). Elle m'a surtout manqué chaque jour, depuis dix ans.
Chaque fin d'année, le 31 décembre, j'ai l'impression de lire la dernière page d'un livre. Le lendemain, on a la permission d'en commencer un nouveau, si on n'a pas aimé l'histoire. Malheureusement, on a tout de même peu de contrôle sur l'histoire en général, mais on peut influencer une partie de l'action.
Chacun de mes dix derniers livres s'est terminé sur la même phrase, à 14h le 31 décembre. Maman, tu me manques.
L'année 2015 a été une année sous le signe de la maladie.
Malgré le sentiment que ça a été une année de "m**de", je peux tout de même célébrer le fait que je suis encore en vie. J'y ai survécu.
Je réalise que chaque 1er janvier, on ne sait pas si c'est la dernière année qu'on commence. On ne sait pas si on en verra la fin.
Ma mère, en 2005, a décidé de quitter le 31 décembre. Pas en 2006. Elle n'a pas traversé le pont.
Il y a eu un moment, que j'ai réalisé après, où j'ai failli ne pas connaître 2016.
Honnêtement, je ne sais pas ce que 2016 me réserve. Bon ou mauvais, je suis juste heureuse d'avoir la chance de voir ce qui m'attend.
Je ne prends pas de résolution, mais je choisis un mot-phare, comme chaque an depuis longtemps.
2016=changement.
Ce qui changera? On verra. Le changement n'a pas besoin d'être drastique. Mais ma vie a besoin d'un nouveau chemin.
Souhaitons-moi maintenant d'être inspirée et de trouver la voie.
Bonne année!
10 ans, c'est court. Mon petit homme a 10 ans, a encore eu les yeux brillants de recevoir un toutou chien et m'a fait des cartes de Noël avec des coeurs et des bisous.
C'est court, 10 ans.
C'est plus que le quart de ma vie, mais à peine.
10 ans, c'est l'âge où lentement, on entre dans la période où nos amis prennent plus de place que nos parents.
10 ans, c'est le nombre d'années où j'ai dû apprendre à vivre sans ma maman.
Dix. Et c'est comme si c'était hier.
Parce que dix ans, c'est encore moins que le nombre d'années que j'ai eu avec elle. Mais ce sont des années importantes. Elle a manqué ses petits-enfants qui grandissent (son petit fils avait 8 mois et sa petite fille avait 2 ans). Elle m'a surtout manqué chaque jour, depuis dix ans.
Chaque fin d'année, le 31 décembre, j'ai l'impression de lire la dernière page d'un livre. Le lendemain, on a la permission d'en commencer un nouveau, si on n'a pas aimé l'histoire. Malheureusement, on a tout de même peu de contrôle sur l'histoire en général, mais on peut influencer une partie de l'action.
Chacun de mes dix derniers livres s'est terminé sur la même phrase, à 14h le 31 décembre. Maman, tu me manques.
L'année 2015 a été une année sous le signe de la maladie.
Malgré le sentiment que ça a été une année de "m**de", je peux tout de même célébrer le fait que je suis encore en vie. J'y ai survécu.
Je réalise que chaque 1er janvier, on ne sait pas si c'est la dernière année qu'on commence. On ne sait pas si on en verra la fin.
Ma mère, en 2005, a décidé de quitter le 31 décembre. Pas en 2006. Elle n'a pas traversé le pont.
Il y a eu un moment, que j'ai réalisé après, où j'ai failli ne pas connaître 2016.
Honnêtement, je ne sais pas ce que 2016 me réserve. Bon ou mauvais, je suis juste heureuse d'avoir la chance de voir ce qui m'attend.
Je ne prends pas de résolution, mais je choisis un mot-phare, comme chaque an depuis longtemps.
2016=changement.
Ce qui changera? On verra. Le changement n'a pas besoin d'être drastique. Mais ma vie a besoin d'un nouveau chemin.
Souhaitons-moi maintenant d'être inspirée et de trouver la voie.
Bonne année!
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