26 mai 2009

Abasourdie...

On vient de me confirmer, au téléphone, que le produit qu'on me "garantit sans produit laitier" n'est plus garanti si on le mélange avec du lait.

Je suis... morte de rire. Et j'ai presqu'envie de tester mon Epipen.......... !!!

23 mai 2009

Lecture de mai

http://www.voir.ca/publishing/article.aspx?zone=1&section=10&article=14250

Lors de notre entrevue pour la parution de Sur le seuil (Éd. Alire, 1998), Patrick Senécal avait déjà en tête le sujet de son prochain livre: une version "hardcore" d'Alice au pays des merveilles, de Lewis Carroll. L'auteur, qui enseigne également la littérature, le cinéma et le théâtre au cégep de Drummondville, a finalement réalisé son projet. Aliss n'est pas seulement une version moderne du conte, c'est aussi une histoire fantastique au suspense prenant, où le sang gicle à profusion et où les scènes érotiques ne manquent pas.

Pour Alice Rivard, le moment est venu d'explorer de nouveaux horizons et de laisser derrière elle la petite vie de banlieue que lui offre Brossard. Adieu le cégep, les amis et les parents aimants. Alice a besoin d'émancipation et d'action! C'est à Montréal, où tout est bien sûr possible, qu'elle espère trouver ce qu'elle cherche. Valise à la main, elle débarque dans la métropole, déterminée à saisir toutes les occasions qui s'offriront à elle. Mais le destin a d'autres projets pour l'héroïne; par un concours de circonstances, elle prend le métro et se retrouve dans un quartier inconnu où elle fait la rencontre de gens très bizarres. Déterminée à se rendre au bout d'elle-même, Alice, qui se fait maintenant appeler Aliss, s'installe dans l'étrange quartier. Au fil de ses rencontres avec Charles, le mathématicien chercheur de rêves, avec Verrue, l'homme cocon, ou avec Bone et Chair, le duo sanguinaire au service de la Reine Rouge, elle repousse ses propres limites, dans cet ailleurs où absolument tout est permis. Ses aventures se transforment en initiations ayant pour but de dévoiler la surfemme en elle (ce qu'elle croit être à la suite de sa lecture de Zarathoustra de Nietzsche). Trouvera-t-elle les réponses à ses questions? Pour paraphraser

Senécal, qui s'adresse aux lecteurs au début de chaque chapitre: "C'est à toi de le découvrir, ami lecteur..." Par l'entremise d'Aliss, Senécal s'approprie plusieurs thèmes du conte de Carroll. Par exemple, la taille de l'héroïne change grâce aux effets hallucinogènes de la macro et de la micro, Chair et Bone sont des amateurs de thé, tandis qu'Andromaque, la propriétaire du bar de danseuses et danseurs où Aliss aboutit, représente la duchesse, etc. Cela dit, Aliss est plus qu'une habile adaptation de l'histoire pour enfants, c'est un suspense à la fois horrifiant, sensuel et drôle à force d'exagération.

Éd. Alire, coll. Fantastique, 2000, 521 p.


Source: Christine Fortier www.voir.ca

22 mai 2009

T'as 4 ans..






T'as juste 4 ans et pourtant, tu sembles si grand...
Tu as enfin 4 ans, pour toi, c'était si important, cet âge où tout était différent..
Tout ce que tu réussis ou découvres depuis 1 mois, tu me redis sans cesse "c'est parce que j'a
i 4 ans, maintenant, hein maman.. je faisais pas ça à 3 ans, j'étais pas capable".
Tu réclames des activités de grand, du linge de grand, de la vaisselle de grand, des films de grand aussi (il devient de plus en plus difficile de limiter tes choix au club vidéo, même si parfois, on dit encore non!!).

Tu as 4 ans et tu n'as presque plus rien d'un tout petit garçon.
Ton visage a vieilli, ton discours est tellement articulé, songé, réfléchi.

Depuis quelques temps, ta référence, c'est la mort.
Mais ce n'est jamais triste et dans ta bouche, c'est si étrange de te voir à cheval entre l'innocence de l'enfance et la réalité des adultes. Tu m'as même dit ce matin "maman, quand to
i tu vas être vieille et que tu vas mourir, moi je serai pas triste". Alors je t'ai demandé "ah non??" et tu m'as dit, candidement "ben non, maman, je vais savoir où tu es pis je vais t'aimer quand même"!!! (2 minutes plus tard, après réflexion, tu as déclaré, tout de même "finalement, je vais m'ennuyer vraiment beaucoup quand toi tu vas être morte!")...

Tu as commencé à pédaler à 2 roues et tu es drôlement fière... tu ris aux éclats et tu souris à en avaler une colonie complète de mouches, et t'es heureux!!!

Tu acceptes de goûter à ce que tu ne connais pas. Les repas n'ont enfin plus l'air d'une lutte à finir, tu goûtes à tout, parfois même, tu aimes ça et tu te surprends toi-même!! C'est que tu veux être grand "comme Olivier", alors.. ça te prend pas mal de vitamines encore!!

Tu racontes des histoires incroyables, qui semblent parfois sans fin mais qui sont toujours fascinantes!

Tu as 4 ans, mais des fois, surtout quand tu me réponds "oouuaaaisss", j'ai l'impression que tu en as 14. Et chaque fois, je me dis que non, je ne veux pas que le temps passe trop vite, je veux que tu restes mon petit homme.... mon petit minou, mon bébélou... et pis, l'instant d'après, tu me rappelles que même si le temps n'est pas figé, il me donne quand même encore une chance de me blottir contre toi ... "Maman... prends-moi s'il-te-plaît"......... 


Quand je t'ai dit que le jour où tu ne voudrais plus que je te prenne, je m'ennuierais de tes petits bras autour de mon cou et de ta tête sur mon épaule, tu m'as dit "oh ben, quand je vais être très grand "comme Olivier" là, c'est moi qui va te prendre, maman!!"... 

Je sais que tu n'auras pas toujours 4 ans, mais j'espère garder une partie de cette belle douceur entre toi et moi.. Et j'espère que tu garderas ton tempérament curieux, vif et raisonné, tout en étant passionné et audacieux!!!


16 mai 2009

C'est le printemps...

Quelques photos pour vous montrer nos journées, dehors!! et parfois en-dedans, mais le plus rarement possible!!!















10 mai 2009

Bonne fête...

Ça sent le chocolat... Le petit chocolat en pépites. Dont on s'est privés si longtemps à cause des allergies, mais qui se trouve, parfois, sans lait.

Ça sent la pâte, celle qui colle, qui goûte sucrée quand je liche la cuillère.
La pâte qui s'étend sous la chaleur du four.

Ça goûte le printemps. Mais aussi l'hiver, l'été et même l'automne. Ça goûte tous les jours la fête. 
Ça goûte mes 5 ans.
Je sais même pas si ça goûte la fête des mères, mais sûrement..
Et derrière cette odeur sucrée, il y a peut-être aussi, quelque part, une petite odeur de muguet.
Et ça, le muguet, ça sent mes 5 ans. Même quand j'avais les doigts et le nez pleins de chocolat.
 Le muguet sentait toujours autant.

Je n'ai pas de muguet. Mais j'ai fait cuire des biscuits aux pépites de chocolat. Juste en souvenir. J'en mangerais tous les jours, mais aujourd'hui, ils goûteront mon enfance. Les souvenirs sucrés qui s'y rattachent, à tout le moins. Ils goûteront presque comme si c'était toi qui les avais fait. C'est ta recette, mais c'est pas ton amour qu'il y a dedans.

Aujourd'hui, pour la fête des mères, c'est moi qui les cuisine pour mes enfants et mes papilles.
Aujourd'hui, pour ce qui aurait aussi été ton 71ème anniversaire (et je t'entends presque dire que c'est pas juste, quand ça tombe le même jour que la fête des mères!!!), c'est moi qui les cuisine. Toute seule. En pensant à toi.

Bonne fête des mères et bon anniversaire, maman...