16 décembre 2009

Blog candy

Un blog (et un site de scrapbooking que j'aime beaucoup avec une boutique en ligne avec qui j'ai déjà fait affaire et qui est TRÈS bien! :)

Voici donc, de Collimage


Un petit blog candy ça vous dit?? :)

Je suis déjà dans l'ambiance de Noël dans ma tête donc j'ai envie de vous gâter un peu!! :)

Je vais faire tirer un bon d'achat d'une valeur de 30$* à ma boutique, Collimage, La maison du scrapbooking.

Toutefois, il vous faudra quand même remplir quelques conditions hihi

Vous devez, pour être admissible :

1) Vous inscrire en tant que membre de mon blog (si vous avez un blog biensûr, sinon passez à l'étape 3)

2) Écrire un message sur votre blog personnel en faisant référence à ce blog candy et à mon blog (vous pouvez copier ce message)

3) Venir laisser un commentaire à mon présent message en me laissant le lien du message sur votre blog. (si vous n'avez pas de blog, laissez un message avec votre nom pour que je puisse vous identifier pour le tirage)

Je ferais le tirage juste avant Noël!!

Bonne chance à toute!! :)

30 novembre 2009

On est lundi..

et pourtant, je ne trouve pas comment "honorer" ma "nouvelle habitude du lundi-merci".

Comme je déteste me sentir obligée de faire quelque chose qui ne me parle pas, je dirai donc que je n'en ferai pas une habitude, mais une envie . qui se manifestera.. lorsqu'elle se manifestera....
c'est beau, le pouvoir de la liberté face à son propre blogue, n'est-ce pas??

On est lundi.
Et j'ai pris des décisions récemment.
Quand l'année scolaire a commencé et que je me suis lancée en grand dans 12 millions d'affaires, la vie était différente.
À la fin de la semaine dernière, j'ai réalisé que je me compliquais maintenant la vie pour certaines choses. C'est beau, épurer le matériel. Il faut parfois épurer ailleurs aussi et c'est ce que j'ai commencé à faire.

J'ai démissionné de mon rôle au sein du comité EHDAA (élève handicapé ou difficulté d'apprentissage ou adaptation). Lorsque j'ai accepté, la réalité professionnelle de mon chum était différente et une réunion de ce genre pouvait demander certaines pirouettes. En plus de représenter pour moi plusieurs heures par mois (une très longue soirée, parce qu'il faut compter le 2h d'aller-retour aussi pour la dite réunion) en plus des heures passées après à rédiger le procès verbal.

Je suis déçue et soulagée de ma décision. Déçue, parce qu'évidemment, c'est une cause qui me tient à coeur. Je tenterai d'assister à quelques réunions quand même, comme spectatrice, pour me tenir au courant. Mais l'obligation est parfois pesante.

Alors en ce lundi, j'y vais non pas d'un "merci", mais d'un "conseil". Épurer sa vie, matérielle, professionnelle, personnelle, (etc!!!) est parfois un mal pour un bien. Ça laisse place à autre chose, ça ouvre d'autres portes. Et à trop vouloir tout faire, un moment donné, on ne fait plus vraiment rien "de bien".

23 novembre 2009

Avez-vous vécu?

Des fois, j'entends autour de moi des commentaires de parents sur "leur vie d'avant"... le "avant d'avoir des enfants"...

Je ne sais pas si j'ai l'impression d'avoir vécu "2" vies. Celle que j'ai présentement n'est que la continuité de celle sans enfant que j'ai menée jusqu'à 24 ans... C'est la vie que je voulais...

J'ai eu Mélina à 24 ans. Quand je regarde des gens de mon âge, aujourd'hui, sans enfant, qui voyagent, sortent, vivent en couple depuis des années, se sont achetés une maison, bien décorée et sans traînerie (hum!)... J'ai l'impression que leur vie est bien différente de la mienne. Alors que, si je m'attardais à chaque personne que je connais, personne n'a la même que moi.. M'enfin, j'ai bien l'impression que ce sont deux mondes très distincts, le "avec" ou "sans" enfant.

Je comprends les choix. Je voulais mes enfants jeune, pour des raisons que je ne connais pas très bien, mais c'est ce que je voulais. Parce que j'avais hâte, j'imagine, d'être une maman. Je comprends très bien qu'on puisse vouloir attendre plusieurs années, selon les études, le boulot, la situation financière ou sentimentale. Je sais aussi que derrières certaines de ces vies se cachent probablement une infertilité bien vilaine qui empêche les rêves de se réaliser.

Et parfois, je me demande "ai-je assez vécu, "avant" ?".
J'ai voyagé, un peu. J'ai étudié, travaillé. Mangé dans des restos, passé des nuits debout. J'ai occupé mes fins de semaine juste pour moi! J'ai fait des activités de grands.
Mais... mon manque n'est pas tant dans ma vie à MOI.. mais dans notre vie à nous. Je suis tombée enceinte vite et même si je tente de me rappeler, les souvenirs de "nous" sont peu nombreux. Bien rapidement la bédaine a tout changé. Elle a imposé des nuits stables, une réorganisation de l'horaire, des sacrifices financiers, une planification de logement, etc.

Chéri et moi parlons parfois de nos projets "d'après". Quand les enfants seront grands. Avec ou sans eux, on parle de certaines choses. Je n'ai aucun regret, mais il me manque parfois du vécu de couple. On a si peu cherché comment occuper nos congés ensemble. Nous sommes devenus une famille, immédiatement.

Je sais que l'amour y est et qu'on n'est pas ensemble que pour les enfants. Je sais qu'un jour, on sera heureux de constater qu'on se retrouve entre adultes pour un weekend complet. Je me doute bien qu'on saura comment le meubler.
Je n'ai pas hâte que mes enfants grandissent et nous laissent cette liberté et malgré tout, parfois, je me surprends à y rêver...

Peut-être suis-je juste dûe pour un weekend d'amoureux avec mon chum??
Après 7 ans, pensez-vous qu'on le mérite?
Si Père Noël existait vraiment.........................

16 novembre 2009

Merci.

Je copie ce matin mon amie Julie et j'instaure une nouvelle habitude.
Que je préfère faire le lundi. C'est le "vendredi merci".
Pour ma part, comme je commence une nouvelle semaine le lundi, j'aime bien faire un retour sur la semaine d'avant!!
Donc...

Merci:

-À tous les intervenants qui se sont rencontrés lundi passé, pour discuter de Mélina et de comment l'aider dans son intégration scolaire. Je la sens bien entourée et je sais qu'il y a un réel souci humain de la part de ces gens face au bien-être de ma fille.

-À la visite de mon beau-père qui a rendu les enfants fous de joie (voir le visage de Mélina attendre l'autobus avec son grand-père ce matin, ça n'avait pas de prix!!).
Et à la visite de ma belle-mère qui est toujours précieuse pour les enfants et de courte durée. Les enfants ont adoré leurs cadeaux, mais encore plus les quelques heures de grand-maman juste pour eux!!

-À mon chum, pour les quelques heures dimanche où j'ai pu en profiter pour aller régler tranquille les achats de Noël

-Aux virus qui se sont finalement tenus tranquilles, même si on a eu la frousse de la gastro mercredi.

-À mon petit minou, pour sa petite main qui caressait mon cou, hier soir, quand je suis venue le rejoindre pour le dodo (il a gentiment prêté son lit à grand-papa et a donc fait dodo avec sa maman (et tous ses toutous!)).

-À ma puce, pour la belle fin de semaine de bonne humeur et pour ses efforts constants à l'école.


13 novembre 2009

À quelques semaines...

À quelques semaines du 4ème "anniversaire" de son départ.. j'ai retrouvé un texte, que j'ai écrit au décès de ma mère...

"Dans le blanc des draps
Dans le noir du jour
Je vois que tu t'en vas
Et que c'est pour toujours...

Dans mes rêves, tu me berces
Quand il fait sombre, t'es encore là
Dans mon voyage, y'a eu une trêve
Sur ton chemin, y'a eu une fin

Crois-tu en Dieu, crois-tu en moi?
J'aurai grandi, t'auras vieilli
Y'a le muguet qui s'ennuiera de toi
Quand mai redeviendra fleuri

Il y a un vide, un long silence
Je t'ai bercée, t'ai libérée
Le coeur crevé, la mort dans l'âme
Tu ne m'as pas vue pleurer.

La peur au ventre, je me sens seule
Le printemps n'a plus la même odeur
Ma vie n'est que le prolongement de la tienne
Maman, ma mère, mon beau souvenir

Croyais-tu en Dieu? Avais-tu la foi?
J'ai déjà vieilli, tu n'es plus là
Y'a mon décembre qui pleure de toi
Me vois-tu enfin, d'en haut, là-bas?"

4 novembre 2009

Par un pur hasard, je me suis inscrite...


Il y a quelques années, plus par curiosité qu'autre chose, j'ai décidé, après une séparation, de m'inscrire sur un site de rencontres. J'avais une amie en amour par-dessus la tête depuis quelques mois avec un gars rencontré sur un site en particulier, alors je choisis celui-là. Il y en a plusieurs, mais bon... comme c'est juste de la curiosité.......
Et avec les semaines, la jasette ici et là, les rencontres ici et là, plaisantes ou moins, croise mon chemin un gars...

Je n'y croyais pas aux sites de rencontres. Je le faisais par divertissement.
J'ai fait des rencontres... et puis j'ai fait une rencontre... qui m'a amenée à faire LA rencontre...

LA rencontre que j'ai fait il y a 6 ans, aujourd'hui..
Le jour où j'ai posé les yeux sur un petit paquet grouillant de 7lbs et 2 oz. Le jour où j'ai plongé mes yeux dans ceux de ma fille. Où je lui ai chanté des berceuses, donné le sein et flatté les cheveux pour la première fois.

Ce jour-là, j'ai vécu le plus grand bonheur qu'il est donné de vivre. Celui qui prend aux tripes, celui qui fait pleurer le sourire aux lèvres. Celui qui met du soleil même à 00h55... Celui qui fait presque mal tellement il est intense.

J'ai posé les yeux sur ma fille et ma vie a pris son sens. Je n'avais aucune idée du défi qui m'attendait... mais déjà je me demandais comment j'avais fait pour passer les 25 premières années de ma vie sans elle. Et pourtant... c'est comme si elle y avait toujours été.

Bonne fête ma belle Mélina...
Tu as fait de moi une maman, de ma vie un défi...
Tu as défini à toi toute seule le mot "beauté".
Tu as changé la vie de tant de gens autour de toi...

Tu as 6 ans aujourd'hui!! Un âge de grande, que tu fêteras à la maternelle aussi.L'âge qui, selon moi, amorce la deuxième portion de l'enfance. Tu grandis bien, ma chouette. Tu es belle, tu es parfaite. Parfaitement imparfaite aussi et c'est pour ça que je t'aime.
Peu importe les embûches sur notre chemin, les fois où je trébucherai ou les fois où tu te tromperas de route...Je t'aime, comme tu es.

Bonne fête, doudoune!!!

31 octobre 2009

20 octobre 2009

Je ne suis pas la maman...

Je ne suis pas la maman de deux enfants ordinaires, ni même la maman d'un enfant ordinaire.

Je suis la maman de deux enfants.
Je suis la maman d'une fillette de 6 ans dans quelques jours. Je suis aussi la maman d'un petit homme de 4 ans et demi.

Je suis la maman d'une petite fille ayant un handicap moteur nommé la dyspraxie. Je suis la maman d'une petite fille ayant des difficultés de langage liées à la dyspraxie. Je suis la maman d'une "maternelleuse" qui bénéficie de 5 heures d'accompagnement à l'élève handicapé par semaine.
Je suis la maman d'une combattante, qui participe, chaque semaine, à une scéance d'ergothérapie et une d'orthophonie au centre de réadaptation, avec tous les efforts et la patience que ça implique.
Je suis la maman d'une châtaine bouclée aux yeux verts émeraude.
Je suis la maman d'une puce qui n'arrive pas à faire tout ce qui est "dans la norme" à 6 ans et qui travaille fort pour accomplir même le plus banal des gestes.
Je suis la maman d'une doudoune qui sait ce que c'est, donner son 200% tous les jours. Je suis la maman d'une doudoune qui parfois, sait ce que c'est que de ne juste plus être capable d'en donner. Qui parfois, en a bien assez d'être dyspraxique tous les jours!
Je suis la maman d'une puce qui sourit, avec des trous dans ses dents parce qu'elle grandit vite!!
Je suis la maman d'une fillette qui a les genoux grafignés presqu'à l'année, même si elle n'est pas casse-cou.
Je suis la maman d'une pinotte pleine de bleus, malgré qu'elle ne reçoive que des câlins tout doux!
Je suis la maman d'une petite fille qui brille de fierté de colorier presqu'à l'intérieur des lignes, depuis peu. Et qui sait faire un rond fermé avec ses petits doigts maladroits (merci Isabelle pour les colliers de ronds!)


Je suis la maman d'un petit garçon qui souffre d'allergie alimentaire. Je suis la maman d'un petit bonhomme qui n'a jamais goûté au McDo, ni à la poutine ou à la crème glacée. Je suis la maman d'un petit garçon qui ne peut pas sortir sans son petit sac de survie. Qui a 5 ou 6 cartes d'hôpitaux différents et ce n'est pas à cause de nombreux déménagements.
Je suis la maman d'un petit garçon qui peut dessiner pendant des heures, chaque jour et qui devient rapidement meilleur que moi!
Je suis la maman d'un petit homme plein de douceur, qui lance des "Je t'aime" et "t'es belle" à profusion, juste parce que "son ventre est plein d'amour"...
Je suis la maman d'un petit garçon qui trouve parfois difficile la privation dans les fêtes d'amis, mais qui aime amener sa boîte à lunch au restaurant et boire du jus qui ne vient pas d'ici!
Je suis la maman d'un fils qui joue son rôle de petit frère à merveille et qui suit, semaine après semaine, sa soeur dans ses thérapies, depuis plus d'un an, sans presque jamais chialer.
Je suis la maman d'un petit garçon enjoué, ricaneur, parfois "boqué" et souvent drôle!
Je suis la maman d'un bonhomme qu'on tente quotidiennement de ramener à égalité avec sa soeur, même si lui n'a pas tous les thérapies et le travail dont sa soeur a besoin. D'un petit garçon qui dit "Bravo Mélina" au moins 1 fois par jour, parce qu'il sait que sa grande soeur travaille fort.
Je suis la maman d'un petit garçon dont les yeux brillent quand il goûte à une nouvelle sorte de biscuits et qui ne trouve jamais banal de faire l'épicerie pour tenter de découvrir de nouvelles saveurs, car il sait trop bien la valeur de la nourriture dans sa vie.

Je suis la maman de deux enfants pas ordinaires. Uniques, extraordinaires, ils sont eux. Avec leurs différences.
Mais à la base, ils sont aussi juste des enfants. Quand on arrête d'y penser, parfois.. on ne voit rien!! Et c'est avec les yeux fermés que je sais que j'ai des enfants pas ordinaires!!! Comme toutes les mamans!!!

18 octobre 2009

Après 4 ans...


C'est difficile, quand ça fait 4 ans que ça hante tes pensées dès que tu sors de la maison ou que tu t'approches de la cuisine, de changer des habitudes importantes.

Fiston, est allergique aux produits laitiers depuis sa naissance.
Allergie importante, à tout le moins ses dernières réactions nous ont prouvé qu'il n'y avait pas de chance à prendre face à tout ça.
Précautions constantes chez nous, lecture des listes quotidiennement, double vigilance ailleurs que chez nous, bref.. ça occupe nos pensées, même si c'est devenu un automatisme.

Ses allergies se sont modifiées, l'an passé, quand il est passé d'allergique aux protéines bovines à allergique aux produits laitiers. Ce que ça a changé? Le boeuf.. et les guimauves. Grosso modo (ah et le JellO!! haha).

Cet été, les tests ont révélé que son allergie n'avait pas disparu, bien qu'il vieillisse et que la majorité la perde jeune. Par contre, suite à une prise de sang, son allergologue nous a parlé d'une étude faite sur des enfants allergiques aux produits laitiers. Raphaël, selon les résultats, correspond au profil qui répondait positivement, dans l'étude. 80% de chances que ce soit positif. On décide donc d'aller plus loin, selon notre opinion et celle de notre allergologue (qui nous dit que si c'était son fils, elle essaierait... )

Voilà. Raphaël fait partie du 80%. 80% des enfants allergique aux produits laitiers qui les tolèrent bien en petite quantité, cuits au four. Ce que ça veut dire. Le pain que l'on consomme peut contenir du lait ou des traces de lait. Les biscuits aussi, les gâteaux, les muffins. Pas de glaçage au fromage à la crème ou au beurre, évidemment, car ce n'est pas cuit. Pas de sauce blanche au lait de vache dans le chaudron non plus, ce n'est pas cuit au four. Pas non plus de lasagne gratinée, car même cuit au four, c'est trop concentré.
C'est vraiment à l'intérieur d'une recette que ça peut être toléré.
Le test a été fait avec un gâteau au chocolat avec du lait de vache. Depuis, il a mangé du pain, des biscuits, une croustade aux pommes avec du beurre, du pain aux raisins ce matin...

On oublie le yogourt et le fromage, encore... Et la crème glacée. Mais.. De voir mon fils choisir le pain de son choix à l'épicerie (alors qu'on mangeait le même depuis 4 ans!!), ça vaut de l'or!!
C'est encore difficile de ne pas ressentir le petit pincement au ventre quand il prend sa première bouchée. Ce stress, quoiqu'invisible, fait partie de nos vies depuis 4 ans. On en vit pas moins bien, mais il est là, toujours. Une vigilance, un esprit alerte que la nourriture pourrait "tuer" notre fils.

Ce quotidien, la plupart des familles ne le connaissent pas. Ils mangent leur pain préféré, choisissent des biscuits au gré des spéciaux et des goûts des enfants, vont manger ailleurs sans se soucier de rien.
Notre quotidien a changé doucement, avec cette nouvelle. On a une certaine liberté qu'on avait jamais eu. Celle de choisir. Ça n'empêche pas qu'on doit tout lire encore et faire attention. Mais je vous jure, le pain aux raisins avait, ce matin après 4 ans de privation, un goût de bonheur et de liberté!!!

9 octobre 2009

Coup de Pouce

Moi qui suis une vieille fan de Coup de Pouce, qui a été abonnée pendant 11 ans...
J'ai été contactée par un de leurs chroniqueurs web pour un article et voilà..
Pour ceux et celles qui ne connaissent pas leur site web, il est tout aussi captivant et complet que la revue ;)

Amusez-vous.. moi, ça m'a donné 3-4 idées de plus en tous cas, pour tous ces jours de pluie cet automne.

Article: Des idées pour les occuper

8 octobre 2009

85 jours...

L'année 2009 a encore 85 jours à venir (incluant aujourd'hui).
J'ai décidé de me motiver et de me trouver des défis...
Je prends parfois des résolutions, que j'échelonne, que j'abandonne, que je modifie.
Là, j'ai envie de faire plus simple.

85 jours: 65 défis. (tout de même!)
Petits, moyens. Pas de grands, ce serait voir trop haut, pour le peu de temps. J'en ai des grands, mais je n'ai pas de limite de temps.

Les voici donc. Je les listerai ici et les modifierai, au fur et à mesure que je les fais.
Ce sera ma motivation deuxième, la première étant juste de me faire plaisir.

1. Terminer le roman entamé depuis quelques semaines, de Coben.
2. Organiser ma paperasse dans mon bureau.
3. Faire un pain aux raisins.
4. Faire des beignes.
5. Aller prendre un café avec Mamanbooh.
6. "Trainer" une petite gardienne.
7. Faire une liste d'inventaire du garde-manger.
8. Réduire la facture d'épicerie de 150$ par mois.
9. Voir mon amie Joanie (ça arrive pas assez souvent.)
10. Amener les enfants à L'Ile-des-Moulins.
11. Faire le ménage de mon desktop d'ordinateur.
12. Faire imprimer 50 photos.
13. Faire 10 pages de scrapbooking.
14. Organiser la fête de 6 ans de Mélina.
15. Faire un gâteau de princesse.
16. Faire la liste de Noël des enfants.
17. Trouver les cadeaux pour les enfants.
18. Épurer ma chambre.
19. Faire le ménage des jouets dehors.
20. Décrocher les balançoires.
21. Ramasser les feuilles.
22. Passer un rateau dans le carré de sable.
23. Voir mon amie Constance.
24. Aller souper chez mon amie Nancy.
25. Faire du scrapbooking avec Marie-Claude.
26. Amener Raphaël à la piscine.
27. Aller jouer chez Annie avec les enfants.
28. Aller aux pommes.
29. Aller aux citrouilles.
30. Décorer une citrouille.
31. Décorer la maison pour l'Halloween.
32. Décorer la maison pour Noël.
33. Préparer un souper d'amoureux avec chéri.
34. Faire du pain doré.
35. Passer une journée complète en pyjama.
36. Peinturer les lettres pour la chambre de Mélina.
37. Trouver un rangement d'entrée pour les clés et les lunettes.
38. Faire une carte de remerciement
39. Repeinturer les chaises de cuisine.
40. Laver les fenêtres.
41. Manger à 20h devant la TV.
42. Manger des sushis, même s'ils viennent juste de l'épicerie.
43. Me crèmer en entier après la douche.
44. Magasiner sans rien acheter.
45. Écouter une nouvelle émission de télé, juste pour voir.
46. Aller marcher sur le bord de l'eau, avec les enfants et le chien.
47. Prendre un café à 2h l'après-midi, et bien faire mousser le lait et saupoudrer de cacao
48. Revoir Isabelle et ses enfants.
49. Souper avec "les filles".
50. Goûter au Kraft Dinner, voir si ça goûte encore comme dans mon souvenir
51. Faire une recette de ma maman et la trouver aussi bonne.
52. Bercer bébé Louis et apprécier la compagnie de mon amie Marilou et de sa gang.
53. Prendre des nouvelles de quelqu'un que je ne vois pas souvent.
54. Manger des jelly beans.
55. Apprendre à coudre un bouton (honteux, hein!)
56. Réparer mon calendrier et le réinstaller.
57. Me faire un thé.
58. Être en pyjama à 19h.
59. Finir mon système de classement de recettes
60. Faire une liste d'épicerie à compléter chaque semaine, simple.
61. Me faire un smoothie.
62. M'acheter un calendrier de l'Avent.
63. Découvrir un nouvel auteur à la bibliothèque.
64. Déguster un verre de vin avec mon homme.
65. Écouter un vieux film et pleurer, comme les 20 premières fois.

25 septembre 2009

Maman à la maison...

J'entends souvent certaines croyances face aux mamans qui décident de rester à la maison pour élever leurs enfants.. et je suis certaine que dans quelques maisons, ça ressemble à ça...
Mais..
Non, je ne fais pas de sieste chaque après-midi (et ça doit dater de plusieurs années...)
Non, je n'écoute pas de téléromans après le dîner
Oui, je m'habille chaque jour
Non, je ne regarde pas de film ni ne prend de bain à 10h le matin

Cette année, en plus du suivi de Mélina, j'ai décidé de m'impliquer... partout!!

Mon programme 2009-2010 ressemble donc plutôt à ceci:

Aller à la piscine une fois par semaine avec mon fils (à venir)
Animer l'heure du conte à la bibliothèque une fois par mois (histoires et bricolages)
Membre du Conseil d'Établissement de l'école de Mélina
Membre du Comité de parents EHDAA (élèves handicapés ou en trouble d'apprentissage)
Partir un noyau Lanaudière pour l'Association Québécoise de la Dyspraxie
Écrire un livre (je crois tenir mon filon, enfin!)
Aller une avant-midi par semaine au Centre de réadaptation avec les enfants pour l'ergothérapie et l'orthophonie de Mélina
Faire un peu de préscolaire avec Raphaël
Bénévolat pour l'école
M'engager à aller chercher ma fille chaque matin à 11h et la ramener à 13h pour qu'elle dîne ici
ménage, popotte, lavage, ramassage, etc.

Ça occupe bien mes journées... et je me demande bien comment je ferais pour écouter "Les feux de l'amour" l'après-midi!!! haha

18 septembre 2009

J'aime les vendredis...

Ici, à 15h15, commençait un beau weekend de 3 jours. Des élections partielles lundi obligent l'école à fermer ses portes pour la journée, ce qui n'est pas sans me faire plaisir! (pas les élections, mais le congé!)

J'aime les vendredis, pour le sourire fatigué mais heureux de ma doudoune qui débarque de l'autobus et dit "bonne fin de semaine André" à son chauffeur.

J'aime les vendredis pour la boîte à lunch que je lave et range loin sur le comptoir.
J'aime les vendredis pour la vaisselle que je lave et que je n'ai pas à sécher pour y remettre un lunch pour demain.

J'aime les vendredis pour les fous rires de deux enfants contents de se retrouver, libres, à jouer dehors ou à se faire des blagues en coloriant assis à la table de la cuisine.

J'aime les vendredis pour les dodos plus tard, le bain qui s'allonge. Le pyjama confortable, le linge pas sorti pour le lendemain matin.

J'aime les vendredis pour l'option "alarme" que je n'allume pas sur tous les cadrans de la maison.

J'aime les vendredis pour le repas de "touski", qu'on mange, en grand spécial selon notre petite routine, dans le salon en écoutant Toc Toc Toc et Sam Chicotte.

J'aime les vendredis pour les projets du weekend qu'on se fait (ou pas!!) ensemble.

Je me sens bien, complète et sereine quand mes deux enfants sont à la maison. La maison est bien remplie et oui, même si les crises et les chicanes sont plus nombreuses, je sais qu'on est contents de se retrouver!!!

27 août 2009

Quand on sait....

En juillet 2008, notre vie a basculé.
En novembre 2003, nous avons mis au monde la plus merveilleuse des petites filles, l'aînée de nos enfants, la perle de nos yeux et le trésor de nos vies.
Cette princesse deviendra aussi notre plus grand défi personnel et familial, avec les années.
Juillet 2008, nous avons mis les pieds dans le monde d'à côté. Celui des familles "différentes" de la norme.
Raphaël, de par ses allergies alimentaires, avait déjà causé de multiples ajustements dans notre routine familiale.
Nos problèmes de maison et financiers, la mort de ma mère, la dépression/tendance suicidaire de mon père, la perte d'emploi de mon chum au printemps, tout cela et encore plus a mis à rude épreuve notre couple.

Mais nos enfants et notre amour ont eu raison de tout ça. Nous sommes restés une famille hors-norme et avons cogné à la porte d'un groupe "select" de gens qui comprendront ce que veut dire le mot "différent".

Notre fille a un handicap. Le mot nous est resté en travers de la gorge longtemps mais ce n'est ni une maladie, ni un virus, ni un trait de caractère.
Outre sa petite personne merveilleuse et éblouissante, Mélina est aussi une enfant dyspraxique.
La dyspraxie est invisible. On la voit et on sent qu'elle est différente. Mais à prime abord, elle est une enfant qui aime jouer, qui rit, qui chante, qui danse...
Mais elle se bat constamment pour arriver à mener sa vie comme une enfant de 5 ans. Son corps ne l'écoute pas.
La dyspraxie est un trouble du "comment faire". Les messages que son cerveau envoie à son corps se perdent en chemin. Plus elle vieillit, plus les mouvements au quotidien se compliquent et son handicap paraît.

Mélina est pleine de bonne volonté, elle travaille fort, elle est motivée et courageuse. Mais elle n'arrive pas à faire ce que les enfants de 5 ans font. Pédaler à 2 roues, se promener sur des barreaux horizontaux, nager, courir vite, sauter d'une chaise, tracer des ronds, ouvrir une attache de sac d'école, mettre ses bas à l'endroit, brosser toutes ses dents, ..

Ma doudoune commence l'école la semaine prochaine. L'écart se creusera certainement rapidement.
Elle aura une accompagnante 4 heures par semaine, le reste du temps, elle devra tenter de suivre un rythme trop rapide pour elle. Elle devra faire face à des obstacles aussi banals que d'ouvrir ses contenants de lunch, ranger ses effets dans son pupitre, s'habiller pour la récréation.

Je ne laisserai pas l'école avoir raison du sourire et de la soif d'apprendre de ma fille.
Étant éducatrice spécialisée de métier, je sais ce qui l'attend. J'ai confiance en elle et je lui laisse sa chance. Mais j'ai assez confiance en elle pour savoir aussi que même si l'école régulière ne l'amène pas où elle veut et peut aller, elle y arrivera quand même. Avec moi, avec nous.

L'école à la maison sera fort probablement une partie de notre quotidien, d'ici un an ou deux. Progresser à son rythme, en comprenant ses difficultés, en encourageant ses forces. En gardant sa motivation! Son désir d'apprendre. Sa confiance en elle.

Je participe à un concours et j'y sollicite votre aide. Avec cet argent, je ferai de mon bureau une salle de classe pour l'aider à progresser. Avec de l'ergothérapie et de l'orthophonie chaque semaine, j'ai de la thérapie à faire à la maison aussi. Je veux l'accompagner dans sa scolarité, autant parallèle à l'école que celle qu'on fera au complet ici.

Merci de votre aide!!! (c'est pas de la pitié qu'on cherche... ;) on ne fait pas pitié, si vous voyiez comment les enfants sont pleins de bonheur et de joie de vivre, on n'est pas à plaindre!!!
On garde la tête haute et on fonce devant... en soufflant très fort pour que le vent vire, enfin!

Vous pouvez voter une seule fois par jour avec un seul courriel. Il faut s'inscrire, mais ensuite, ça prend 20 secondes.
Voici le lien, je suis en tête de la liste francophone. (Berthiaume).

15 août 2009

Besoin de vous!!

Bonjour chers lecteurs(lectrices)...
Je vous sollicite (oui et je l'assume, je le fais si rarement..).
J'aurais besoin de votes. On peut le faire une fois par jour, ça ne prend que 2 minutes, même pas!!!

Sur le site de : http://www.homesense.ca/fr/BTC_contest_f.asp

Je suis en première place, pour l'instant. Mon texte parle de mon projet d'école à la maison pour ma fille, que j'aimerais bien réaliser dans mon bureau avec un peu "d'aide décorative et organisationnelle".

merci!! un petit vote par jour, je vous en suis déjà reconnaissante!!! :)
(Je précise qu'en regardant les noms, cliquez sur "Plus de votes" et non sur les entrées récentes.. vous me trouverez plus vite!! :) merci Coccinelle!)

10 août 2009

3 semaines...


Pour bien des gens, 3 semaines, ça représente les semaines de vacances qu'ils ont dans une année.Pour moi, maman à la maison depuis bientôt 6 ans, les vacances ne se comptent pas comme ça.
Mais depuis un an, exactement, nos semaines sont remplies et nos weekends servent à relaxer, comme la plupart des gens.
Mais pour nous, ce n'est pas parce qu'un des enfants a commencé l'école ou parce que maman est retournée au boulot. C'est parce qu'entre l'orthophonie, l'ergothérapie, les évaluations, les rendez-vous ici et là, la garderie, la pré-maternelle spécialisée, alouette, on a jonglé un horaire sur 5 jours toute l'année.
Nous sommes, nous aussi, arrivés au mois de juin à bout de souffle.
Congé d'ergo, congé de rendez-vous (presque!! j'en ai profité, oui, pour scéduler tous les rendez-vous qui n'ont jamais leur place pendant l'année - test d'allergie, optométriste, dentiste, vaccins...), bref des vacances. Des vraies, dans le grand sens du terme. Pour la première fois, on a vécu un changement dans notre quotidien, alors que les autres années, l'été arrivait doucement et les saisons changeaient, au rythme de notre vie de maison.

Cet été était un BESOIN. Pas une saison après une autre.
Se ressourcer, passer du temps en famille, déjeûner à 9h en pyjama, jouer dehors dans la noirceur. Faire l'épicerie juste quand il manque de nourriture, pas quand on a un trou de 2h dans l'horaire.

Cet été a fait du bien.
Mais cet été finit bientôt. Et notre vie de maison aussi.
3 semaines, c'est tout ce qui reste à ce que j'ai bâti pour mes enfants depuis 6 ans. Une vie à notre rythme, à jouer librement, à prendre les journées comme elles viennent.
Dans 3 semaines, la cloche va sonner. J'aurai beau me boucher les oreilles, cette année, elle va m'attendre sur le bord de la porte, dans toute sa splendeur jaune. J'ajusterai une dernière fois le chandail, le sac à dos, m'assurerai que les dents sont bien brossées, et plutôt que d'attacher ma toute belle dans ma voiture pour partir au gré du jour avec elle, je lâcherai sa petite main et la laisserai monter dans le gros autobus. La porte se fermera et ma vie changera. Comme ça. Comme elle est venue. Comme elle a commencé. Bien sûr, il y aura des larmes. Les miennes,
cachées, après. Sûrement les siennes aussi, probablement même plus une crise que juste
quelques larmes.
Commencer la maternelle quand on a des difficultés pour Mélina, c'est sauter dans le vide sans avoir entendu si le professeur de parachute a répondu oui à la question : "je suis bien attachée, le parachute est correct?" Ça fait peur, ça angoisse.

Pour tous les enfants, c'est un peu difficile. Pour Mélina, c'est une double grosse étape. Elle qui a parfois si peur du changement, parce qu'elle se réconforte dans ce qu'elle contrôle et maîtrise.
J'ai confiance et je sais que cet état de panique ne durera pas. Elle a pris de la maturité, ma toute belle, et elle sait maintenant éloigner sa main de la mienne sans prendre panique. Mais se laisser aller sera difficile.

Et ça me rattrape, aujourd'hui, à 3 semaines du grand moment. Un jour, quand elle était bébé, je la regardais en me disant que septembre 2009 était SI loin, que j'avais tellement de beau temps à passer avec elle. De tout ça ne reste que des poussières.
Bien sûr, elle reviendra chaque soir et on passera du temps ensemble. Bien sûr, y'a les weekends et les congés. Bien sûr, je suis chanceuse d'être à la maison pour l'accueillir à son retour.
Mais mon café ne goûtera pas pareil sans elle, le matin. Bonne ou mauvaise humeur, elle est là et elle change toutes les couleurs de mes jours.
J'ai aussi l'impression de sauter dans le vide et même si le professeur m'a dit que tout était OK, mon coeur bat trop vite. Et j'ai peur. Parce que des erreurs, même les professeurs en font. Ils sont humains... tout comme les pédiatres qui disent à une maman inquiète: "elle n'a rien votre fille, elle a juste grandi trop vite". Oh que là-dessus, t'avais raison, pédiatre incompétent!! Elle a juste grandi trop vite... Mais elle n'avait pas rien. Elle avait tout un cours d'escalade à prendre avant de se rendre à la montagne.




15 juillet 2009

J'aimerais, parfois...

J'aimerais, parfois (ou souvent...)

-Arrêter au McDo manger de la "junk" vite fait, enfants heureux, vaisselle inexistante, lors d'une journée occupée ou quand les commissions prennent plus de temps que prévu et empiètent sur l'heure du dîner.

-Faire l'épicerie et prendre ce qui me plaît, sans rien lire et rien analyser.

-Laisser fiston goûter à ce que je mange, sans me soucier de savoir si je l'ai contaminé ou si j'ai bien lu l'étiquette.

-Avoir des rendez-vous qui ne reviennent qu'une ou deux fois dans l'année, pas hebdomadairement.

-Manger des repas tout faits, parfois, par d'autres que moi.

-Dîner chez des amis, sans devoir les harceler entre leur comptoir et leur frigo.

-Décider, à la dernière minute, d'aller manger au restaurant et choisir celui qui nous plaît, pas seulement CELUI qui offre un menu sans allergène.

-Aller souper avec des amies le samedi soir.

-N'avoir QUE des craintes normales de savoir ma grande fille à l'école.

-Magasiner les effets scolaires juste pour le plaisir et la beauté de chaque cossin, sans me demander si ce sera facile à ouvrir, facilement manipulable, incassable, que ça ne sera pas renversé, défoncé, émietté.....

-Inscrire mon fils à la garderie à temps partiel, juste pour lui éviter de suivre la parade des nombreux rendez-vous de fillette.

-Laisser mes enfants à une petite gardienne et me foutre de savoir qu'elle grignote toute la soirée ce qu'elle veut sur le divan.

-Surveiller à chaque repas à l'extérieur de la maison tout ce qui se passe, pour éviter le couteau de beurre dans la margarine, la main préalablement voleuse de chips dans le plat de concombres et la mauvaise viande froide dans la grande assiette du buffet.

-Avoir laissé tout blanc l'espace, dans le questionnaire scolaire, concernant les visites et évaluations multiples qu'a subi fillette.

-Être convaincue que ma grande sait que je suis tout aussi fière d'elle que de son frère, même si elle ne réussit pas tout ce qu'il fait.

-Toujours entendre rire dans la maison, entendre les mises en scène époustouflantes de mes deux enfants à l'imagination débordante, voir les câlins qu'ils se font, parfois même en cachette.

-Voir mes amies plus souvent, plus longtemps, organiser des journées, des activités, des sorties.

-Que ce soit chacun notre soir à faire la vaisselle, ou le bain, ou la balayeuse, ou l'époussetage...

-Passer 2-3 jours toute seule, maximum aux 2-3 mois, question de me ressourcer pour le reste du temps où je fais la même chose 24h sur 24.

-Voir moins de rose sur mon calendrier de planification familiale, plus de orange et beaucoup de rouge! (rose: Mélina, orange: familial, rouge: événement spécial)

-Que les banques nous disent parfois: on comprend madame, c'est vrai que l'argent est toujours déposé le premier et on ne vous chargera pas 120$ parce que le gouvernement a traîné.

-Avoir juste un pot de lait dans le frigo.

-Me payer un weekend juste de filles, de grandes filles.. à papoter, boire du rosé, manger des crevettes et des sushis, et se faire bronzer sur le bord d'une piscine chauffée.

J'aimerais, parfois, avoir une vie bien différente.
Je me sens souvent confinée, par la force des choses, à une certaine routine.
Le pire dans tout ça? Je ne changerais ma place avec personne. Parce que ça me priverait malgré tout de ce que j'aime le plus!!
Mes enfants, mon chum, mes amies......
Jamais je ne dirai que je n'ai pas une vie "normale"... mais pour bien des raisons, je n'ai pas une vie "comme les autres".. c'est parfois lourd, mais c'est la mienne.... :)

11 juin 2009

Quand quelque chose tombe à point...

J'ai fait part à une amie cette semaine de mon besoin de me ressourcer.. de réduire au minimum.. de retrouver mon énergie de combattante pour les choses essentielles, de me concentrer sur le moment présent et de ne plus mettre le peu de souffle qu'il me reste sur autre chose que ce qui doit être fait et géré maintenant.
Bref, me concentrer sur moi et sur mes enfants et sur les prochains mois à venir. Ça implique du ménage physique et psychologique. Il y a du temps perdu pour du superflu, toujours. Je veux limiter, ce que je m'apprête à vivre avec ma cocotte est unique et important, entre autres. Je vais m'éloigner de l'extérieur et me concentrer sur mon petit cocon ... c'est vital!

Je suis tombée, en faisant l'épuration de TOUTES mes années de revues de "madames", sur un vieil article. (2002) adon, la revue est tombée par terre, sur cette page. j'ai déchiré l'article, mis la revue à la récup et me voilà à vous en révéler les grandes lignes.

Pour retrouver son souffle:

1-Débrancher le pilote automatique et sortir de l'engrenage pour définir ce qui compte vraiment pour nous. (il est enclenché, ce processus)
2-Faire l'inventaire de ce qui nous encombre ou nous complique l'existence à différents niveaux: boulot, embouteillages, plantes vertes, télé, penderie qui déborde, etc.
3-Éliminer le superflu et simplifier en visant (!!) un équilibre quotidien 8-8-8: travail-temps libre-repos.

Ce changement demande des efforts et dérange. Mais parfois, il faut le faire.

AVANT TOUT, ON ACCEPTE:
*De réfléchir: dans le calme, une heure par jour, à la vie qu'on mène versus celle qu'on aimerait.
*De revoir nos attentes à la baisse: on ne peut ni tout faire, ni tout en même temps, ni tout parfaitement.
*De devoir faire des choix difficiles: laisser tomber des gens, des activités, des obligations...
*De jeter nos vieilles listes: la liste de ce qu'on 'devrait' faire et les choses que les autres espèrent que nous ferons ne devraient plus exister. la seule liste valable est celle des choses qui nous tiennent à coeur.
*De se demander: avant de procéder à un changement, de faire un achat ou s'abonner à quelque chose: cela va-t-il simplifier ma vie? si non, on laisse passer le plus possible.

ON REMET EN QUESTION:
*Les complications inutiles: si pour aller au gym, on doit faire mille et un détours pour une gardienne et éviter le trafic, vaut mieux investir sur de belles sessions d'exercices en famille à la maison par exemple.
*La propreté excessive
*La lessive à outrance.
*Les fausses urgences: le courriel peut parfois attendre, le téléphone aussi. on se réserve des moments pour ce qui peut attendre qu'on ait le temps.
*La tyrannie du 'tout faire': est-ce que ça peut attendre? ou ne pas être fait? ou être fait par quelqu'un d'autre?

ON RÉDUIT:
*Le temps consacré aux autres: et le remplacer par du temps pour soi. à faire passer tous les autres besoins avant les nôtres, on perd le contrôle de son temps.
*Nos heures de boulot: quand c'est possible, on limite le travail qu'on ramène à la maison, on se rend plus efficace au bureau...
*La durée des corvées: utiliser la minuterie de cuisine, à coup de 15 minutes, on accomplit pas mal de choses si on ne se laisse pas distraire!
*Notre consommation: plus on achète, plus on a besoin d'espace et tout ce qui s'en suit...
*Les loisirs des enfants: une ou deux activités par saison, par enfant, à leur demande seulement. imposer juste parce qu'on veut leur en donner plus est parfois plus essouflant pour tout le monde!!

ON ASSAINIT:
*Notre situation financière: régler les dettes, au plus vite.
*Notre emploi du temps: l'essentiel. le reste on dit : je n'ai pas le temps.
*Notre horaire: s'accorder des pauses.
*Notre rythme de vie: on évalue mieux le temps, on se lève un peu plus tôt et on accepte que chaque jour n'a que 24h.
*Notre mode de vie: petits repas plus souvent, faire de l'exercice simple (marche, danse..)

ON DÉLÈGUE:
*Les activités non-essentielles: le ménage peut être partagé entre les membres de la famille, ou une femme de ménage, par exemple.
*Un réseau d'entraide: utile, pour le covoiturage, la garde d'enfants, etc.
*Tâches domestiques: aux enfants, au chum...
*Fini les files d'attente: le dépôt direct, le prélèvement automatique, ça fait gagner du temps.

suite...

ON SE DÉGAGE:
*Choses à ne pas oublier: on traîne un calepin ou on se laisse des messages sur la boîte vocale.
*Coup de balai: on se débarasse des choses qui n'ont pas servies depuis plus d'un an.
*Dépouiller le courrier: un moment fixe, on ouvre, on trie, on jette et on règle.
*Combattre notre pulsion d'acheter: noter ce qui nous fait envie pour y repenser, avant de l'acheter impulsivement
*Ouvrir la télé selon les émissions choisies: et la fermer après, pour éviter d'y perdre des heures précieuses.

ON SIMPLIFIE:
*Notre garde-robe.
*On laisse tomber le repassage: sécheuse puis suspendre, vêtements mieux choisis.
*Ranger par thème: les tiroirs de salle de bain, les tablettes de la bibliothèque, etc.
*Planifier les menus: faire une liste-type de l'épicerie, photocopier, cocher chaque semaine. Plus facile de déléguer ou de faire ça rapidement et ça évite de se laisser tenter par les allées où on n'a pas à aller!
*Cuisiner en grosses portions: se réserver, par exemple, une fois par mois, une journée cuisine à congeler.

ON FAIT UNE CROIX SUR:
*Le nettoyeur
*La coiffeuse aux 3 semaines
*La thérapie par le magasinage: on se fixe une pause de 3 mois, où on n'achète que l'essentiel (épicerie, pharmacie..) et constater que finalement, on se débrouille bien avec ce qu'on a.

ON OSE:
*Faire un grand ménage dans nos relations: professionnelles ou amicales.
*Demander un horaire plus souple: commencer plus tard pour éviter le traffic, etc.
*Donner une vieille chose chaque fois qu'on en achète une nouvelle.
*Suivre nos intuitions!!!
*Sortir des sentiers battus...

ET ON PROFITE:
*Identifier une zone de sérénité: et l'insérer à notre horaire (une ballade au parc, un massage, un film au cinéma...)
*On se félicite et on se récompense!
*On planifie des weekends à ne rien faire, parfois: sans télé, sans ordi, sans téléphone...
*On reprend contact: avec des vieilles amies, ou avec des passe-temps oubliés!
*On sort au moins une fois par semaine : en famille, entre amis, en amoureux ou seule.

9 juin 2009

Une tague...

Reçue par Julie !!


Il faut d'abord que je vous livre 8 de mes VOEUX... Alors les voici :

  1. Survivre aux 2 dernières semaines de rush fin d'année scolaire, évaluations, rendez-vous de ma grande;
  2. Reprendre le dessus sur mon énergie de me battre, face aux prochains mois et à l'intégration scolaire de ma fille;
  3. Savoir équilibrer mon temps et mon énergie entre mes deux enfants et leurs besoins bien différents;
  4. Savoir faire le bon choix face à l'école, quand le temps viendra;
  5. Profiter de l'été et tenter de relaxer et de découvrir, avec mes yeux d'enfants (et mes enfants!)
  6. Épurer ma vie, au niveau personnel et matériel, pour focuser sur mon essentiel;
  7. Prendre plus de temps pour moi en tant que 'juste moi' et pour mon couple;
  8. Que mon homme trouve un emploi à la hauteur de ses compétences et de ses envies!!!

Il faut ensuite que je vous dise à quoi me font penser ces mots:

MESSAGE : ce que je vérifie souvent sur mon MSN, toujours ouvert.
BLOG : mon journal intime que je garde aussi toujours ouvert.
PRIX : il y a un prix à payer pour avoir la vie que l'on veut.
CROIX : un X sur les items faits/réglés sur  mes listes de choses à faire.
SCRAP : ce que j'aime faire le soir quand les enfants font dodo!
CRÉATION : j'aimerais développer la capacité de créer avec peu de choses

BONHEUR : parfois tout petits, il ne faut pas les manquer et les graver bien creux.

VIE : le choix que j'ai fait de donner la vie et d'en prendre soin

ENFANT : mes plus beaux et grands défis, et mes plus parfaites réalisations
PASSION : je cherche mon feu.


Julie, qui m'a envoyé la tag, a un blog, je vous jure, divertissant.

Oui, une maman parmi tant d'autres, mais des textes qui me rejoignent souvent, d'autres qui me divertissent, me font rire ou réfléchir. Émotions, simplicité, une belle plume et des sujets variés! Belle découverte!!!


Les règles du jeu: Ecrire 8 souhaits, dire à quoi vous font penser les 10 mots donnés, dire un mot sur sa tagueuse et taguer 8 personnes en les prévenant.


(je ne la renvoie pas.. libre à vous :)


26 mai 2009

Abasourdie...

On vient de me confirmer, au téléphone, que le produit qu'on me "garantit sans produit laitier" n'est plus garanti si on le mélange avec du lait.

Je suis... morte de rire. Et j'ai presqu'envie de tester mon Epipen.......... !!!

23 mai 2009

Lecture de mai

http://www.voir.ca/publishing/article.aspx?zone=1&section=10&article=14250

Lors de notre entrevue pour la parution de Sur le seuil (Éd. Alire, 1998), Patrick Senécal avait déjà en tête le sujet de son prochain livre: une version "hardcore" d'Alice au pays des merveilles, de Lewis Carroll. L'auteur, qui enseigne également la littérature, le cinéma et le théâtre au cégep de Drummondville, a finalement réalisé son projet. Aliss n'est pas seulement une version moderne du conte, c'est aussi une histoire fantastique au suspense prenant, où le sang gicle à profusion et où les scènes érotiques ne manquent pas.

Pour Alice Rivard, le moment est venu d'explorer de nouveaux horizons et de laisser derrière elle la petite vie de banlieue que lui offre Brossard. Adieu le cégep, les amis et les parents aimants. Alice a besoin d'émancipation et d'action! C'est à Montréal, où tout est bien sûr possible, qu'elle espère trouver ce qu'elle cherche. Valise à la main, elle débarque dans la métropole, déterminée à saisir toutes les occasions qui s'offriront à elle. Mais le destin a d'autres projets pour l'héroïne; par un concours de circonstances, elle prend le métro et se retrouve dans un quartier inconnu où elle fait la rencontre de gens très bizarres. Déterminée à se rendre au bout d'elle-même, Alice, qui se fait maintenant appeler Aliss, s'installe dans l'étrange quartier. Au fil de ses rencontres avec Charles, le mathématicien chercheur de rêves, avec Verrue, l'homme cocon, ou avec Bone et Chair, le duo sanguinaire au service de la Reine Rouge, elle repousse ses propres limites, dans cet ailleurs où absolument tout est permis. Ses aventures se transforment en initiations ayant pour but de dévoiler la surfemme en elle (ce qu'elle croit être à la suite de sa lecture de Zarathoustra de Nietzsche). Trouvera-t-elle les réponses à ses questions? Pour paraphraser

Senécal, qui s'adresse aux lecteurs au début de chaque chapitre: "C'est à toi de le découvrir, ami lecteur..." Par l'entremise d'Aliss, Senécal s'approprie plusieurs thèmes du conte de Carroll. Par exemple, la taille de l'héroïne change grâce aux effets hallucinogènes de la macro et de la micro, Chair et Bone sont des amateurs de thé, tandis qu'Andromaque, la propriétaire du bar de danseuses et danseurs où Aliss aboutit, représente la duchesse, etc. Cela dit, Aliss est plus qu'une habile adaptation de l'histoire pour enfants, c'est un suspense à la fois horrifiant, sensuel et drôle à force d'exagération.

Éd. Alire, coll. Fantastique, 2000, 521 p.


Source: Christine Fortier www.voir.ca

22 mai 2009

T'as 4 ans..






T'as juste 4 ans et pourtant, tu sembles si grand...
Tu as enfin 4 ans, pour toi, c'était si important, cet âge où tout était différent..
Tout ce que tu réussis ou découvres depuis 1 mois, tu me redis sans cesse "c'est parce que j'a
i 4 ans, maintenant, hein maman.. je faisais pas ça à 3 ans, j'étais pas capable".
Tu réclames des activités de grand, du linge de grand, de la vaisselle de grand, des films de grand aussi (il devient de plus en plus difficile de limiter tes choix au club vidéo, même si parfois, on dit encore non!!).

Tu as 4 ans et tu n'as presque plus rien d'un tout petit garçon.
Ton visage a vieilli, ton discours est tellement articulé, songé, réfléchi.

Depuis quelques temps, ta référence, c'est la mort.
Mais ce n'est jamais triste et dans ta bouche, c'est si étrange de te voir à cheval entre l'innocence de l'enfance et la réalité des adultes. Tu m'as même dit ce matin "maman, quand to
i tu vas être vieille et que tu vas mourir, moi je serai pas triste". Alors je t'ai demandé "ah non??" et tu m'as dit, candidement "ben non, maman, je vais savoir où tu es pis je vais t'aimer quand même"!!! (2 minutes plus tard, après réflexion, tu as déclaré, tout de même "finalement, je vais m'ennuyer vraiment beaucoup quand toi tu vas être morte!")...

Tu as commencé à pédaler à 2 roues et tu es drôlement fière... tu ris aux éclats et tu souris à en avaler une colonie complète de mouches, et t'es heureux!!!

Tu acceptes de goûter à ce que tu ne connais pas. Les repas n'ont enfin plus l'air d'une lutte à finir, tu goûtes à tout, parfois même, tu aimes ça et tu te surprends toi-même!! C'est que tu veux être grand "comme Olivier", alors.. ça te prend pas mal de vitamines encore!!

Tu racontes des histoires incroyables, qui semblent parfois sans fin mais qui sont toujours fascinantes!

Tu as 4 ans, mais des fois, surtout quand tu me réponds "oouuaaaisss", j'ai l'impression que tu en as 14. Et chaque fois, je me dis que non, je ne veux pas que le temps passe trop vite, je veux que tu restes mon petit homme.... mon petit minou, mon bébélou... et pis, l'instant d'après, tu me rappelles que même si le temps n'est pas figé, il me donne quand même encore une chance de me blottir contre toi ... "Maman... prends-moi s'il-te-plaît"......... 


Quand je t'ai dit que le jour où tu ne voudrais plus que je te prenne, je m'ennuierais de tes petits bras autour de mon cou et de ta tête sur mon épaule, tu m'as dit "oh ben, quand je vais être très grand "comme Olivier" là, c'est moi qui va te prendre, maman!!"... 

Je sais que tu n'auras pas toujours 4 ans, mais j'espère garder une partie de cette belle douceur entre toi et moi.. Et j'espère que tu garderas ton tempérament curieux, vif et raisonné, tout en étant passionné et audacieux!!!


16 mai 2009

C'est le printemps...

Quelques photos pour vous montrer nos journées, dehors!! et parfois en-dedans, mais le plus rarement possible!!!















10 mai 2009

Bonne fête...

Ça sent le chocolat... Le petit chocolat en pépites. Dont on s'est privés si longtemps à cause des allergies, mais qui se trouve, parfois, sans lait.

Ça sent la pâte, celle qui colle, qui goûte sucrée quand je liche la cuillère.
La pâte qui s'étend sous la chaleur du four.

Ça goûte le printemps. Mais aussi l'hiver, l'été et même l'automne. Ça goûte tous les jours la fête. 
Ça goûte mes 5 ans.
Je sais même pas si ça goûte la fête des mères, mais sûrement..
Et derrière cette odeur sucrée, il y a peut-être aussi, quelque part, une petite odeur de muguet.
Et ça, le muguet, ça sent mes 5 ans. Même quand j'avais les doigts et le nez pleins de chocolat.
 Le muguet sentait toujours autant.

Je n'ai pas de muguet. Mais j'ai fait cuire des biscuits aux pépites de chocolat. Juste en souvenir. J'en mangerais tous les jours, mais aujourd'hui, ils goûteront mon enfance. Les souvenirs sucrés qui s'y rattachent, à tout le moins. Ils goûteront presque comme si c'était toi qui les avais fait. C'est ta recette, mais c'est pas ton amour qu'il y a dedans.

Aujourd'hui, pour la fête des mères, c'est moi qui les cuisine pour mes enfants et mes papilles.
Aujourd'hui, pour ce qui aurait aussi été ton 71ème anniversaire (et je t'entends presque dire que c'est pas juste, quand ça tombe le même jour que la fête des mères!!!), c'est moi qui les cuisine. Toute seule. En pensant à toi.

Bonne fête des mères et bon anniversaire, maman...

28 avril 2009

J'aurais pu l'écrire...

En fouillant dans de très vieux CDs la semaine dernière, je suis tombée sur un.. que je n'ai pas écouté si souvent, que j'avais acheté pour une seule chanson. Mais je me suis rappelée d'une autre, qui ne m'avait jamais vraiment accrochée, mais dont j'ai eu envie d'écouter les paroles.
Je l'ai mise dans le lecteur CD de la voiture, en route avec ma fille vers son traitement d'ergothérapie. Et voilà que je me suis mise à pleurer....... Je l'ai regardée, dans mon miroir, regarder un livre et raconter des histoires, dans sa bulle...... je l'ai trouvée si belle... si grande... si merveilleuse.... Mélina, c'est mon bébé.. mon premier bébé... ma renaissance... mon petit miracle.. ma surprise de la vie.. mon défi quotidien, mais le plus grand amour que je n'avais jamais connu.
Les paroles de cette chanson, je lui dédie maintenant....... 

MY BABY YOU
As I look into your eyes
I see all the reasons why
My life’s worth a thousand skies
You’re the simplest love I’ve known
And the purest one I’ll own
Know you’ll never be alone

My baby you
Are the reason I could fly
And 'cause of you
I don’t have to wonder why
Baby you
There’s no more just getting by
You’re the reason I feel so alive.

Though these words I sing are true
They still fail to capture you
As mere words can only do
How do I explain that smile?
And how it turns my world around
Keeping my feet on the ground

My baby you
Are the reason I could fly
And 'cause of you
I don’t have to wonder why
Baby you
There’s no more just getting by
You’re the reason I feel so alive.

I will soothe you if you fall
I’l be right there if you call
You’re my greatest love of all

My baby you
Are the reason I could fly
And 'cause of you
I don’t have to wonder why
Baby you
There’s no more just getting by
You’re the reason I feel so alive.
You are the reason I could fly 
and 'cause of you 
I don't have to wonder why
My baby you 
there's no more just getting by
'cause you're the reason I feel so alive


**pour l'écouter, même si c'est vraiment juste les paroles qui me font vibrer:  http://www.youtube.com/watch?v=fzi2zkWKTfg

24 avril 2009

Enfin pour toi.. pas déjà pour nous!!

T'as 4 ans, mon petit bonhomme...
Tu t'es levé, mercredi matin, et tu as clâmé haut et fort "Hey Mélina, j'ai déjà 4 ans!".
Puis, tu es venu me dire que ton pyjama de la veille, c'était la dernière fois que tu le portais. Parce que ton linge de 3 ans, oh franchement maman, il est beaucoup trop petit maintenant!.

Tu insistes pour porter le linge de 4 ans de ton cousin. Et tu aurais dont voulu que tes pieds grandissent dans la nuit de mardi à mercredi pour porter les souliers de Scooby-Doo qui t'attendent dans mon garde-robe.

Tu as 4 ans, mon bébé. Et tu ne me laisses plus aussi facilement t'appeler mon bébé.
Tu as tout plein de gens que tu aimes. Tu as même 2 amis que je ne connais pas, Kéo et Brel, qui ont des vies ma foi trépidantes, mais qui s'immiscent dans la nôtre une fois de temps en temps.
Ton chien Taxi prend beaucoup de place dans ta vie. 
Tu adores jouer aux Playmobil, tu es fasciné par les pirates et les chevaliers. Et tu aimerais dont que j'accepte de t'acheter un fusil-jouet pour jouer aux policiers.

Tu es beau, tu es doux. Tu aimes les bisous et demande encore souvent à te faire prendre. Tu te blottis encore la tête dans notre creux d'épaule.. ou tu en profites pour nous faire un "prout' dans le cou pour ensuite exploser de rire.
Tu suis papa partout depuis quelques semaines. Tu sais même maintenant faire pipi debout. Quel exploit (après tout, j'suis pas capable, moi!).

Tu parles tout le temps. Et tu as encore de bien drôles d'expressions. Des canniberges, , y'a rien à faire, impossible que tu le prononces comme il faut. Et tu comptes jusqu'à 15 en sautant en passant de 8 à 11 d'un coup!
T'es bon dans les jeux de société, t'es habile pour faire de superbes constructions en Legos ou en blocs de bois. Tu inventes des histoires à n'en plus finir, toutes aussi fascinantes les unes que les autres.

Tu es génial, mon petit homme. Par ta douceur tout autant que ta force de caractère. Par tes éclats de rire de fond de gorge, tout comme par tes mots d'amour si romantiques. Par tes yeux charmeurs tout comme tes yeux taquins. Par tes blagues, par tes folies, par ta perspicacité face à ce qu'on ne te dit pas.

Je t'aime, mon bébélou d'amour. 1 million fois plus aujourd'hui qu'il y a 4 ans.
Et pour te citer, je te dirais "Je t'aime gros comme l'arc-en-ciel... ou comme une patate pilée!".

Bonne fête mon tit minou! 

18 avril 2009

Une famille de 5...



Il nous manquait quelque chose.. encore!
Oh non, je n'avais pas envie d'être encore enceinte.. d'être encore debout toutes les nuits à 2h du matin, et pis à 3h, et à 4h, ....
Je n'avais pas envie de pipi sur mon plancher non plus par contre, ni de divans mâchouillés...

Bref, on a agrandi notre famille de façon idéale.
Voici donc Monsieur Taxi. Gros épagneul springer anglais de race, gros toutou gentil et intelligent de caractère.

6 avril 2009

Le choix...

Fiston, bientôt 4 ans, a un bel âge pour avoir de jolies discussions.
Ses réflexions sont fascinantes, ses histoires sont à couper le souffle tant il a de l'imagination!!
Bref, c'est un bel âge pour placoter et converser, bien entendu, de d'autre chose que de politique.

Il a de belles façons, il pose des questions, s'intéresse sur notre point de vue de la chose, nous partage le sien, répond à nos questions et nous en pose. Bref, on ne s'ennuie pas. Et comme il parle du matin jusqu'au soir, on en a de toutes les couleurs!

Il n'y a qu'un aspect qu'il ne maîtrise pas encore bien. Et c'est celui des choix.
Il comprend ce que veut dire "faire un choix". Il sait comment décider entre un ou l'autre des choix. Il nous en offre aussi parfois. Mais il y a l'option "3" dont il ne comprend pas la base.
L'option 3, c'est celle qu'on ne propose pas. L'option 3, c'est une pomme, quand l'option 1 est une banane et l'option 2 une nectarine. L'option 3, c'est aussi le "choisis ce que tu veux pour moi, toi".

En clair, si j'offre une banane ou une nectarine, fiston me répond souvent "oh ça me dérange pas maman, choisis ce que tu veux pour moi, toi". Et.. ASSURÉMENT... il finira par me demander ce que je n'ai pas choisi. Et il refait le même manège au choix suivant. Et au suivant.. et au suivant.. sans comprendre que son utilisation de "l'option 3" n'est pas encore au point!

J'essaie de lui expliquer.. mais je vous avoue que j'espère encore pouvoir jouer le jeu, le jour où je l'amènerai au restaurant... "Tu veux des croquettes et des frites, ou une salade et et des légumes?"... "Choisis ce que tu veux pour moi, toi, maman".... 
You bet, mon petit homme!! Et tu pourras pas dire que je te les aurai pas offertes, les croquettes! 

26 mars 2009

Allez voir ailleurs.....

J'ai créé un blog spécialement pour suivre l'évolution de ma puce.
Un blog qui parlera d'elle, essentiellement. De son cheminement, de son handicap, de ses traitements en ergothérapie, en orthophonie, du cheminement vers l'école à la maison.
Ses succès, ses difficultés. Nos trucs au quotidien. Nos activités, nos adaptations.
Du travail acharné que ça représente parfois pour un parent, obtenir et fournir les services adaptés à la condition de l'enfant.
Les ressources, les spécialistes, les subventions.
Tout y sera.

Merci de votre future visite dans la petite maison de ma doudoune:

22 mars 2009

J'veux reculer...

Des fois, c'est moi qui a peur.
Tu as hâte. Je le vois, tu me le dis aussi.
Tu ne sais pas trop à quoi t'attendre, mais je te sais impatiente de le savoir. Même si, te connaissant, ce ne sera pas si facile.

Mais des fois, c'est moi qui aimerait reculer. 
Qui aimerait te bercer encore. Qui aimerait encore calculer en années le temps avant que tu me quittes en autobus jaune. Qui aimerait pouvoir t'amener aux pommes le mardi et à l'épicerie le jeudi, encore plusieurs années.
J'aimerais pouvoir encore te regarder découvrir tout de la vie. 
J'aimerais te laisser profiter de ton pyjama tout doux le lundi. Profiter de toutes les journées de pluie d'automne pour faire du bricolage et de la popotte avec toi.
J'aimerais que tu m'aides à faire le dîner, qu'on regarde un film après le dîner.
J'aimerais connaître chacun de tes bobos. Chacune de tes peines. J'aimerais dessiner des heures avec toi, j'aimerais te voir jouer dehors avec ton frère dans les feuilles autant que tu le veux.

J'aimerais que tu sois encore petite ma puce. Et même si je suis drôlement fière de toi, j'aimerais tant que tu ne lâches pas ma main, dans quelques mois, pour passer tes journées loin de moi. Je t'aime tellement ma petite grande doudoune!!!
Et j'ai le coeur triste de savoir que mes jours de semaine ne seront bientôt plus agrémentés de tes belles histoires de Barbie, de tes spectacles de danse avec Raphaël, de tes chansons répétitives ou de tes sourires, assise à table, un crayon à la main, pendant que je prépare le dîner.

Ma vie changera. La tienne aussi.
Des fois, j'voudrais donc reculer dans le temps.
Mais c'est inévitable. Tu grandis. Et tu dois apprendre à voler. 
Laisse-moi m'émerveiller à te regarder et à faire le plein de toi d'ici là. Car une chose est sûre, tu me manqueras. 

20 mars 2009

Lecture

Pour répondre au questionnaire sur le site d'une femme de militaire, voici...

Plutôt corne ou marque-page:
Un joli signet. Toujours. J'aime ne pas abîmer mes livres.

Un livre en cadeau:
Pour moi, toujours un hit. Pour les autres, parfois difficile mais pour des amis proches, je le ferais. Pour les enfants, aussi!

Lis-tu dans ton bain:
Non, je prends des douches

As-tu déjà pensé à écrire un livre:
Oui. Tous les jours.

Que penses-tu des séries de plusieurs romans:
Ça dépend.. mais en général, je finis par me tanner.

As-tu un livre culte:
Non. Même si j'ai beaucoup aimé  'La nostalgie de l'ange' d'Alice Sebold, un des seuls que je relirais.

Aimes-tu relire:
Rarement. Mais si oui, après beaucoup d'Années. J'aime ne pas savoir ce qui m'attend, sauf pour quelques grands classiques dans lesquels on apprécie les phrases, les mots, les images que ça nous laisse.

Rencontrer ou ne pas rencontrer les auteurs:
J'aimerais. Mais en même temps, rares sont les fois où je m'interroge sur la personne qui a écrit. 

Aimes-tu parler de tes lectures:
Oui, avec des gens qui lisent.

Comment choisis-tu tes livres:
Des auteurs fétiches, une couverture ou un titre accrocheur, une bonne critique, au hasard à lire les résumés derrière.

Une lecture inavouable:
Je ne sais pas si j'en ai. J'aime encore les Stephen King. ça compte?

Des endroits préférés pour lire:
Dehors. Dans un café. Dans mon lit.

Un livre idéal:
Dans mon cas aussi, écrit par moi!

Lire par-dessus l'épaule:
Incapable.

Télé, jeux vidéo ou livre.
Livre , puis télé.

Lire et manger:
Non.

Lecture en musique, en silence, peu importe:
Ça ne me dérange pas.

Un livre électronique:
Non. J'aime toucher le papier des romans.

Le livre vous tombe des mains, aller jusqu'au bout ou pas:
D'habitude, je me rends à la fin. J'ai déjà eu des surprises.



11 mars 2009

Ça ouvre les yeux... trop grands!

De métier, je suis éducatrice spécialisée, ayant gradué en 2000. Je n'ai exercé ce joli métier qu'une toute petite année, en milieu scolaire, avec des enfants de premier cycle présentant des troubles de comportement et d'apprentissage.
Je n'avais pas encore d'enfants, à ce moment-là, je ne pouvais donc pas savoir ce que cette "vie différente" impliquait, en-dehors des heures de classe. Je n'avais pas d'attachement profond pour ces enfants, ce qui me permettait d'agir face aux crises de façon relativement neutre.
J'étais la professionnelle, tentant d'aider à l'intégration. Travaillant mi-temps pour intégrer l'enfant à la routine de l'enseignant, et mi-temps à adapter l'enseignant au style d'apprentissage de l'enfant. 

J'ai par la suite fait presque 2 ans de garderie, avec des groupes de 3-4 ans, puis un groupe de 18-24 mois. Je ne pouvais donc faire aucune comparaison avec mes élèves en difficulté d'autrefois. Encore moins avec des enfants que j'aurais élevés moi-même et vus grandir et évoluer.

Ça m'a donné une connaissance générale de l'enfant moyen.
Oui, j'avais bien sûr une petite puce, dans mon groupe de 4 ans, qui avait de la difficulté à descendre les escaliers, qui ne dessinait pas des formes concrètes et qui s'exprimait difficilement. Avec du recul, elle me fait drôlement penser à ma doudoune.
Oui, j'ai bien eu une petite fille qui me défiait toujours, voulait tout contrôler, que ses parents qualifiaient de "princesse", sous tous les sens du mot. Avec du recul, elle me fait drôlement penser au fils d'une bonne amie.

Mais je ne voyais que quelques heures par jour. Un enfant, qui m'était "prêté" le temps d'une année, 5 jours par semaine, en moyenne 7-8h par jour. 

Maintenant, j'ai des enfants à moi. Je côtoie aussi les enfants de mes amies, d'âges variés, allant du bébé naissant à la belle adolescente de 13 ans. J'ai suffisamment de variété pour avoir un peu de tout, de l'enfant surdoué en sport, à l'enfant sage et conciliant, à celui qui souffre d'un manque affectif suite à une séparation dont on ne connaît pas tous les détails jusqu'à celui ayant été diagnostiqué avec un trouble oppositionnel. Du plus "normal" à celui plus "différent", j'ai de tout. Et j'essaie de ne pas comparer.

Parce qu'en 2 essais, j'ai aussi créé deux petits êtres totalement différents.
Ils sont formidables, chacun à leur façon. Non, je ne suis pas objective, mais je crois avoir mérité 2 des plus splendides et fascinants specimens.
Juste dans ma maison, j'ai une belle variété de forces et de faiblesses. J'ai un modèle plutôt dans la norme et un modèle différent. J'aime le défi de gérer les 2, sur la même ligne.

Mais je remarque que j'ai, avec l'expérience du travail, ma vie sociale et mon vécu personnel, une connaissance élargie des enfants qui m'obligent à tous les voir d'un oeil différent. 
J'ai longtemps dit, après l'évaluation multi-disciplinaire de ma fille, que si tous les parents faisaient subir cette batterie de tests à leurs enfants, 90% ressortiraient de là avec un diagnostic. On a des noms pour tout, maintenant, même pour la différence qui autrefois n'en était pas une. Et connaître une si grande variété me pousse maintenant à voir des diagnostics sur des enfants dont les parents ne soupçonnent rien du tout. 

Je n'ai pas aimé l'idée d'aposer une étiquette à ma fille. Sauf que, même si ça ne se guérit pas, le savoir nous a ouvert les yeux et a démystifié la plupart de ses réactions. Quand je vois un parent se débattre avec le développement de son enfant, peu importe dans quelle sphère, je me dis toujours que... "s'il savait, il travaillerait peut-être avec des outils différents".

6 mars 2009

Juste au cas...

J'ai fait le tour de mes blogs habituels, mais, même si j'en ai "spottée" quelques-unes au hasard de mes visites, je me doute que ce sera une soirée remplie de surprenantes rencontres, tout de même!

Donc, je dis, moi aussi, que je serai, lundi soir au lancement des capsules web des Chroniques d'une mère indigne.
Si ma face vous dit quelque chose, vous saurez ;)

4 mars 2009

C'est ça, être matérialiste?

Je ne crois pas l'être.
Mais je dois dire, par contre, que pour moi, les souvenirs ont une place très importante.
Et c'est à ces objets-là que je m'accroche. 

Ce matin, en lisant Bettyloo , je me suis rendue compte que les souvenirs précieux peuvent aussi bien être "futurs" que "passés". Un carré de sable qui n'aura jamais réchauffé les petits pieds de son bébé sont tout autant un souvenir que la petite bouteille de parfum que ma maman portait.

Un souvenir d'odeur, aussi, même si ça ne se touche pas, peut rendre nostalgique. Mon fils a aussi ce petit "coin sent-bon" que je sniffe trop souvent depuis sa naissance. Mes enfants ont une odeur que je ne retrouve nulle part ailleurs. Leur peau douce. Mon chum aussi. Dans son creux d'épaule et de cou, surtout. 
Je les ai, près de moi, pour les sentir. Mais si, malheur, il devait leur arriver quelque chose, je perdrais ça. Doucement. Parce que ce n'est pas un souvenir matériel. Et misère que ça me manquerait.
Ma mère avait une odeur. Et parfois, même un souvenir si peu matériel peut se blottir au fond d'un petit tube et être retrouvé au gré de mes ennuis. Un jour, peut-être, le petit flacon ne sentira plus rien. Mais 3 ans plus tard, il sent encore ma maman. Et les yeux fermés, je me retrouve blottie contre elle, quelques secondes.

Malgré tout, je suis une "gardeuse". Je m'accroche aux souvenirs associés à un objet, comme si, si l'objet disparaissait, le souvenir fondrait lui aussi. Avec le temps et un certain travail psychologique, j'arrive à épurer ma vie de ses objets-souvenirs. J'ai réussi à vendre la bassinette qui a accueilli mes bébés alors que mon ventre ne suffisait plus. J'ai réussi à donner leur linge de bébé, aussi, qui sentait parfois encore un peu comme eux. (j'en ai gardé quelques-uns, par contre, et je l'assume TRÈS bien!).
Je garde toutes les photos, même les ratées, je garde beaucoup de dessins, des notes écrites à la main, des courriels touchants... je garde les petits bouts de papiers que ma mère me laissait dans ma boîte à lunch, ici et là, pour me dire bonne journée ma chouette ou encore pour me souhaiter bonne fête à l'heure précise de ma naissance.

Je garde encore trop. Mais lentement, j'épure. Lentement, la vie m'enlève certains souvenirs. Qui semblent anodins, tant qu'on a autre chose à quoi se raccrocher.
Et parfois, c'est le hasard qui décide pour moi. Au travers d'une corvée de vaisselle, un verre me glisse des mains et atterrit au fond du lavabo. Et mon coeur se serre. Je revois ma mère, dans la cuisine où elle était si souvent, en train de me préparer un "ice cream soda" comme on appelait, le verser dans ce grand et long verre, y mettre une paille de couleur qui plie dans tous les sens et me le tendre dans la porte qui donnait sur le balcon, un chaud après-midi d'été.

Je ne suis pas matérialiste. Mais je crois savoir apprécier qu'un simple objet peut, à lui seul, porter des centaines de doux souvenirs.

26 février 2009

Suite du post précédent..

Voici donc ce que j'ai à dire, face à mon cheminement pour ma grande puce, sur certains éléments de cette liste.
Ça m'aidera sûrement à clarifier le processus dans ma tête, par le fait même...

Renforcir les liens familiaux
Il est clair que pour une question d'horaires de mon conjoint, c'est la façon idéale (et presque unique) de s'assurer que notre fille aura des moments en famille. Il travaille de soir et de weekend, la plupart du temps.

Apprendre à connaître nos enfants

Apprendre tout en partageant avec nos enfants

Je trouve fascinant de voir mes enfants évoluer dans leurs apprentissages. Je me souviens tout le plaisir que j'avais, petite, à découvrir toutes ces choses. Les lettres, les manipulations d'objets pour apprendre à compter, les histoires, les jeux. J'adorais l'école pour tout ce que je pouvais y découvrir. Je vois pleins de possibilités facilement réalisables à la maison et très stimulantes pour un enfant, à tous les jours.

Eduquer selon les besoins individuels de nos enfants

Capacité de s’adapter au style d’apprentissage des enfants

Voilà qu'en ayant une petite fille avec une déficience motrice, je sais qu'elle pourra apprendre dans un milieu adapté à SES besoins et à SA vitesse.

Capacité de poursuivre les intérêts des enfants

Je suis 100% d'accord avec l'idée de mettre en contact les enfants avec une variété de sujets. La connaissance générale est très importante. Mais comme chaque enfant a ses propres intérêts, et que ceux-ci varient avec le temps, pourquoi ne pas apprendre à résoudre des problèmes avec des dinosaures, des chevaliers ou les planètes plutôt qu'avec des bâtons de bois. Si ça aide à bien comprendre, si on s'amuse en même temps, et si on en profite pour en apprendre un peu plus sur un sujet qui nous fascine, c'est génial!

Respect du rythme naturel de l’enfant

Ça rejoint ce que je disais avec la vitesse d'apprentissage de ma puce.

On passe plus de temps sur ce qui est difficile, plutôt que de juste accumuler du retard dans certaines sphères.

Appréciation de la flexibilité d’horaire

Et si ça me permettait d'amener ma fille faire l'épicerie le lundi, pas dans le brouhaha du weekend. Et qu'ensemble, on apprenait les quantités, les notions d'argent, lire une liste, organiser ses emplettes.

Respect de la personnalité de l’enfant

Et il y a aussi des journées où on a le droit de ne pas en avoir envie, non?

Offrir plus de temps libres aux enfants

C'est un bel apprentissage, ça, non? Avoir du temps libre et savoir s'occuper seul?


Permet aux parents d’être une influence pour leurs enfants

Inculquer les valeurs qui nous sont importantes. Les mettre en contact avec d'autres valeurs, mais s'assurer que notre amour et notre fierté seront toujours les plus belles motivations.


Utilisation d’une méthode d’apprentissage variée

Encore une fois, mon exemple de l'épicerie. Aller à la ferme, rencontrer des gens et voir de nos yeux toute la théorie. Visiter des régions du Québec. Apprendre les fractions en cuisinant un dessert. 


Profiter de la nature, de la température et de son environnement

Une récréation de 15 minutes dans une cour en asphalte, ce n'est pas que ça la vie!!

Les sciences naturelles dans le bois derrière chez moi seraient tellement plus fascinantes!


Participation active de l’enfant à une vie familiale normale

Apprendre à vivre, c'est aussi apprendre à gérer une maison, à faire les commissions, à s'occuper parfois seul, à cuisiner, etc.


Préférence sur l’enseignement individuel (un à un)

Ça s'est avéré très efficace pour Mélina depuis le début de ses suivis de spécialistes.


L’enfant développe de l’autonomie face à sa propre éducation

Et une confiance en ses moyens.


Journées trop longues à l’extérieur du foyer

Ça n'a jamais été un facteur, mais à voir les longues journées avec le transport scolaire, le retour à la maison et les devoirs.....


Enfants avec des besoins supplémentaires laissés à eux-même

Le rythme d'une classe suit la moyenne. Pas l'enfant plus lent...


Peu d’heures consacrées à l’éducation physique

Tellement d'occasions pour bouger, suivre des cours de sport, aller dehors, au parc!


Un enfant peut passer de longues périodes sans avoir eu une attention individuelle de la part d’un adulte 

Dans le cas d'une enfant dyspraxique comme ma fille, ça signifie automatiquement désorganisation.


Perte d’estime de soi de l’enfant

C'est NOTRE élément-clé. On ne laissera pas l'école miner la motivation, le travail acharné et la détermination de Mélina. Si on s'en va vers ça, l'école "normale" n'est pas pour elle. 


L’idée au départ venait du conjoint

Croyez-le ou non. Ici, c'est ça. C'est papa qui en a eu l'idée. Et même si c'est maman qui le ferait, papa l'appuie à 200%. 


L’enfant a un handicap

Voilà. Et ça semble complexe, l'administration et la gestion de tout ça, je dois vous dire.

 

Inconvénients

Parents stressés quant à savoir si leurs enfants prennent du retard ou non

Je suis pas mal convaincue que ma fille en prendra. Par contre, si elle n'est pas sans cesse comparée aux autres, elle ne le vivra pas comme un échec et progressera à son rythme.

Difficulté à trouver des ressources adéquates pour les enfants avec des besoins supplémentaires, car l’accès à ces ressources est limité car les enfants ne sont pas en milieu scolaire

Faut en être conscient. Et voir si ça vaut le risque.


Exige beaucoup de temps et de patience de la part des parents

Du temps, on en a. De la patience, on y travaille.


L’organisation supplémentaire pour les parents

Notre vie est déjà organisée au quart de tour. On prend l'habitude. Et c'est si motivant!


Les frais reliés aux déplacements, aux achats de livres et de matériel éducatif, aux cours spécialisés, aux ressources extérieures, aux consultations privées, aux activités hors scolaire et au gardiennage occasionnel

À regarder les frais du service de garde, cet argent pourra servir facilement à combler une bonne partie des dépenses.


Les parents qui doivent toujours débattre leur choix face à leur entourage

Notre famille sait notre projet. Et ils sont très d'accord. Les amis proches aussi. Ça nous a enlevé tout le poids du monde, ça. Les autres... on apprend à s'en foutre un peu, non? Un jour, on leur prouvera.

Pression sociale face à un choix qui sort de la norme

Le mot "norme" est sorti d'ici il y a si longtemps. On ne fera pas comme tout le monde juste parce que tout le monde le fait!