31 décembre 2012

2012... 2013...

2012 .. L'année de la fin du monde?

Janvier: après des évaluations plus poussées par la pédopsychiatre, nous avons un diagnostic de plus dans notre valise. Un mot lourd de sens et qui pourtant, enfin, explique plutôt bien notre doudoune.
http://doudouneetcie.blogspot.ca/2012/02/sept-lettres-dans-une-valise.html

Je dois également apprendre à composer avec une nouvelle réalité, la conciliation travail-famille.
http://doudouneetcie.blogspot.ca/2012/01/les-petits-bonheurs.html

Février-mars: La relâche, semaine où j'ai pris congé pour offrir ces "vacances" à mes enfants, après un congé de Noël/récent retour au travail pas très reposant.
http://doudouneetcie.blogspot.ca/2012/02/la-relache.html

Avril-mai-juin: La routine scolaire, qui pèse parfois lourd sur les épaules de ma puce. Échecs, difficultés, nouvelle orthopédagogue, nouveaux objectifs. La décision est finalement prise, ma doudoune recommencera sa 2ème année, mais on refuse qu'elle et son frère soient dans la même classe, malgré leurs demandes.

Juillet-août: Ou communément appelé : la concilition travail-famille-enfant différent pas d'école...
Ou aussi : comment jongler avec 2 enfants en congé, sans vacances et à temps trop partiel pour les paiements du camps de jour et à réalité difficile.
Deux mois qui auraient dû être reposants et qui auront créé de grands remous pour mes enfants (et nous, par ricochet... ) De beaux moments malgré tout. Des petits bonheurs qui me permettent de renouer avec le plaisir de passer de doux moments avec mes amours.

Septembre: Rentrée scolaire. Plus facile que toutes les autres (enfin!), ma doudoune retourne dans la classe réconfortante de sa prof qui l'aime tant !! Mon petit homme passe par-dessus sa déception de ne pas avoir la même prof que Mélina pour découvrir une classe trippante et une prof stimulante avec de beaux défis! Et moi, je découvre ce que c'est d'être la maman-devoirs de DEUX enfants dans la même année scolaire.
C'est aussi un mois de changements. Au travail, je change de défis au début septembre, puis un appel me fait faire un changement à 180 degrés... : je change de job!!
Je quitte donc cet emploi tant aimé pour un autre permanent, à 5 minutes de ma maison, en face de l'école des enfants.

Octobre: Non. Ça ne va pas. Après des démarches, la décision est prise. Je retourne à mon ancien emploi. Augmentation de salaire, le sentiment que c'est vraiment là que je serai le mieux, une équipe qui me manque chaque jour... C'est décidé. Il y a bien sûr des désavantages à ce boulot, mais j'y retourne et j'y suis accueillie avec des cris de joie (et mon sentiment que c'est là que la conciliation travail-famille est la plus efficace!)

Novembre: Ma doudoune a 9 ans. NEUF!! Pour la première fois, elle invite trois amies de l'école et deux se présentent à son anniversaire. Elle est nerveuse, mais hyper heureuse. On se met ensuite lentement en mode "préparation de Noël".

Décembre: Noël bat son plein. Les enfants sont fatigués, je suis épuisée. Les vacances de Noël se passeront en famille, cette année. J'ai pris les 2 semaines à mes frais, chéri s'est pris quelques jours pour en profiter un peu aussi avec nous. Mot d'ordre: repos et liberté. Mot réel: pas toujours simple, un enfant autiste sans routine...
Mon père ne va pas mieux, je le fais rentrer en ambulance à l'hôpital. Il devra se faire opérer en janvier. Il veut mourir. Je sais que ça viendra. Mais je ne laisserai pas ma tête se dire que je l'ai laissé partir trop vite.

Nous voici donc au 31 décembre.
31 décembre, en 2005, vers 14h.. le téléphone sonnait. L'hôpital. Maman ne respirait plus.
http://doudouneetcie.blogspot.ca/2005/12/bye-maman.html

Il y en a eu, des "sans toi", depuis...
http://doudouneetcie.blogspot.ca/2006/12/un-premier-sans-toi_28.html
http://doudouneetcie.blogspot.ca/2006/12/jaurais-voulu-te-dire-adieu.html
http://doudouneetcie.blogspot.ca/2007/05/souvenirs-souvenirs.html
http://doudouneetcie.blogspot.ca/2008/11/entre-moi-et-le-ciel.html

(...)

31 décembre 2012.
J'ai eu 34 ans, le 12/12/12... Mon année chanceuse qui commence?
On verra.
En attendant, j'ai 365 jours pour le constater. Et m'assurer qu'aucun de ces jours ne sera oublié.
Comme bien d'autres, cette année, c'est une phrase-phare que j'aurai.
Bonne année 2013.




13 décembre 2012

Donner.. ou recevoir?

Chaque année, c'est le même manège.. Dès que la fête de l'Halloween est passée, tout le monde (ou presque) se met en mode Noël!
Certains le font avant.. d'autres attendent à la dernière minute...

Mais on n'y échappe pas, le temps des Fêtes revient année après année.

Chez moi, les traditions sont importantes. Je les ai instaurées et je réalise que maintenant, ce sont les enfants qui les réclament et les attendent.
Leur plus importante, après bien sûr le déballage de cadeaux le 25 décembre tôt le matin, en pyjama, est celle du buffet du réveillon.

Détrompez-vous, le mot buffet n'implique aucune foule.
Moi, mon amoureux et mes deux enfants, dans le confort de notre maison.
Ce soir-là, on soupe tard.
Ce soir-là, les téléphones sont fermés, la musique joue doucement.
Ce soir-là, on n'entend aucun "reste assis" ni "mange tes légumes".

Je prépare plusieurs plats que je dispose sur une table dans le salon.
On a tout décoré, on a de la vaisselle de Noël, on mange ce qu'on veut, on placote...
Après, on joue à des jeux de société et on termine souvent le tout devant un film de Noël, bien blottis tous les quatre sous une grande doudou, les chiens qui roucoulent à nos pieds!

Cette tradition, ils y tiennent tous.
Je tente bien chaque année d'introduire des nouveautés dans ce buffet, mais ils tiennent à l'habituel.
Chéri réclame les boulettes de jambon aigres-douces, recette de sa maman.
Mon fils réclame les "doigts de sorcière", ces bouchées de saucisses aux Corn Flakes.
Ma fille réclame les petits pains fourrés et la trempette chaude au fromage.

Cette année trônera au centre du buffet dessert ce gigantesque oeuf Kinder!

Je me demande sincèrement ce qu'il contient, mais je suis convaincue qu'il fera fureur. Il est bien caché, en attendant le réveillon, parce que je doute que quiconque aurait réussi à se retenir de l'ouvrir... juste pour voir!!!

Mais je ne pourrai passer à côté des autres classiques... ou bien je créerai une nouvelle tradition, avec ce giga-oeuf!!! Qui sait!

On n'a pas un Noël luxueux. Bien heureusement, j'ai réussi à inculquer à mes enfants la joie des petits bonheurs simples. Cette soirée ne coûte pratiquement rien, pas de pression, pas de déplacements... Toute la famille sourit, tous se couchent le coeur heureux de ce temps de qualité (et bien sûr, de l'effervescence du prochain matin!!)

Le sapin, le lendemain matin, ne manque pas de cadeaux. Chaque année, notre petit sapin de 4 pieds me semble tellement minuscule lorsque le dessous est enseveli sous les boîtes. On n'y voit même plus le village, mais on y retrouve les traces de la visite du Père Noël qui échappe sa poudre magique partout sur le plancher.

Dans ces boîtes, rien de gros. Beaucoup de boîtes pour le plaisir, bien des petits trucs pour du bon temps. Budget respecté.

En novembre, chaque année, nous faisons un tri. Évidemment, je dois rappeler aux enfants que Noël approche, qu'ils auront de nouveaux jouets et que leurs anciens pourraient faire le bonheur d'un enfant moins chanceux qu'eux. Plus le temps passe, moins ils rechignent à faire cet exercice. La notion de richesse n'est clairement pas encore acquise, mais il réalise bien la chance qu'ils ont.

Nous sommes présents, nous ne manquons de rien d'essentiel, ils ont des gâteries, ils sont élevés avec amour et stimulés quotidiennement et nous nous faisons un devoir de leur rappeler.
Dans ce monde où la consommation prend beaucoup de place, je les ramène à la base d'avoir des bonheurs simples, au-delà de ceux qu'on leur refuse parfois.

Une boîte de jouets a pris le chemin du Comptoir d'entraide, avec des vêtements. La roue tourne.

La générosité ne coûte rien lorsqu'elle vient du coeur, mais l'effet est le même sur la personne qui reçoit.

Joyeux préparatifs de Noël !!!

« Décharge : je fais partie du programme Maman Kinder® et je bénéficie d’avantages en raison de mon affiliation au groupe. Les opinions exprimées dans ce blogue n’engagent que moi. »

13 novembre 2012

On ne se tanne pas...

Chez moi, les routines sont importantes.

Avec une fillette autiste et un fiston qui aime savoir où il s'en va , les routines sont devenues essentielles à notre survie.

Une partie de ces routines consiste maintenant à trouver une façon de rendre ces routines moins routinières.. Me suivez-vous encore?

Il y a des choses qui reviennent chaque jour, certaines qu'on aime (l'heure de l'histoire), d'autres qu'on aime moins (se brosser les dents, prendre son bain) et d'autres qu'on aimerait que maman oublie de temps en temps (les devoirs, le ménage...)

Je crée des routines pour sécuriser ma fille, mais aussi pour m'assurer que les demandes sont claires et qu'ils sont "récompensés" à leur juste effort. (et aussi, par paresse.. parce que ça m'agace de devoir répéter ce qui doit être fait ou ce qui s'en vient...)

À ma grande surprise (pas tant que ça!), mes enfants s'en créent eux-mêmes, aussi.

Des routines que je n'ai pas inventées, que je n'exige pas, qui ne font partie d'aucun carton de pictogrammes et qui pourtant, sont essentielles pour eux...

Ainsi, dès que cette fameuse boîte blanche entre dans la maison, au début de chaque campagne, une routine s'installe.

Ils débarquent de l'autobus ou de la voiture, rentrent dans la maison, se déshabillent, vont ranger leur boîte à lunch, se lavent les mains, arrivent dans la cuisine et demandent......

"Maman, est-ce que je peux me prendre un Kinder?"

Je ne dis pas tous les jours oui, évidemment...

Mais quand cette boîte est arrivée, plus tôt cet automne, c'était difficile de résister.
Les jouets avaient changé, le thrill était là plus que jamais de savoir sur quel jouet ils allaient tomber..

Le plaisir du petit chocolat d'après-midi est encore et toujours là...

Mais certains jouets ont fait vraiment plus fureur que le sucre lui-même!!!

On en a donc mangé, de façon routinière, quelques fois par semaine.
On en a distribué aux amis présents à l'anniversaire de Mélina.
On a partagé avec papa (et fait des yeux doux pour obtenir son jouet...)
Puis.. on a vu le fond de la boîte.

Depuis, la routine n'a pas vraiment changé.
C'est maintenant "tu n'as pas encore reçu de Kinder? qu'est-ce que je peux prendre comme collation..."

En attendant, mes cocos, jouez avec vos dinosaures, Spirograph, petits oursons, casse-tête et petits monstres..

Papa aussi devra travailler sa patience... en attendant, il est occupé!!!!


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23 septembre 2012

Avoir un réseau... instinct de survie?

Lorsqu'on devient parents, on réalise rapidement qu'il est important d'avoir un "réseau".
Une amie à qui parler de nos problèmes d'allaitement, une copine qui offre une heure ou deux de gardiennage de temps en temps, une grand-maman prête à prendre les enfants pour le weekend, ici et là.

Lorsqu'on est parent d'un enfant différent, ce réseau est essentiel.
Malheureusement, l'aide ne se multiplie pas avec les diagnostics.
Au contraire, elle diminue.

On est alors entourés d'oreilles, mais pour ceux qui ne vivent pas notre quotidien, l'idée qu'on puisse parfois avoir besoin de plus n'est pas toujours une évidence.
J'ai toujours eu de la chance, j'ai de bonnes amies... Elles m'ont offert écoute, soutien, le plus qu'elles ont pu offrir selon les circonstances. Malgré tout, je ne peux m'empêcher de penser à quel point j'aurais aimé que ma mère soit encore là...

Qui de mieux que notre maman pour nous offrir un bon petit plat mijoté, la semaine où on n'a plus assez de temps entre les rendez-vous et la paperasse pour se faire un café chaud...
Pour nous offrir une soirée de gardiennage gratuit, alors que les sous gagnés au travail sont tous consacrés aux multiples thérapies coûteuses de notre enfant...
Pour prendre les enfants un weekend, qu'on puisse dormir sur nos deux oreilles, savoir notre enfant entre bonnes mains, pouvoir penser à notre propre nombril ...
Pour nous offrir d'aller à un rendez-vous à notre place, pour qu'on puisse manquer moins de travail...

Il y a une maman comme ça, probablement plusieurs! (et si vous faites partie des chanceuses qui en avez une, remerciez-la d'être là! Elle fait une différence, sachez l'apprécier!)

En voici une, maman engagée, grand-maman présente pour ses enfants et ses petits-enfants à besoins particuliers.

Pour son dévouement, je lui dis bravo.
Grâce à elle, il y a une famille qui n'est plus en instinct de survie, mais qui vit.

Hommage aux mamans Wallmart! Allez voir, les 8 finalistes ont toutes une histoire extrêmement touchante !!

Voici celle de cette maman-grand maman dévouée !
http://www.mamandelannee.ca/maman/?mom_id=7874&ap=1#finalist-info

Et pour les autres finalistes:
http://www.mamandelannee.ca/

Cette campagne aura lieu encore en 2013.. pensez-y, si votre maman est une maman de l'année!


Information : je collabore au programme de Walmart avec Mom Central. J’ai reçu une compensation pour ma participation. Les opinions exprimées sur ce blogue n’engagent que moi. AUCUN ACHAT NÉCESSAIRE. Un accès à Internet et un compte de courriel valide sont exigés. Les mises en nomination se feront entre le 10 mai 2012 et le 8 juillet 2012 pour des résidents autorisés du Canada ayant atteint l’âge de la majorité. Les participants ne peuvent se mettre en nomination eux-mêmes. Un (1) grand prix peut être gagné consistant en 10 000 $ en espèces, un don de 100 000 $ effectué par Wal mart Canada Corp. à une œuvre de bienfaisance/une cause et en un voyage à Toronto (valeur approximative au détail pour le participant de 22 000 $).
Sept (7) prix de finalistes peuvent être gagnés consistant en 10 000 $ en espèces, en un don de 10 000 $ à une œuvre de bienfaisance/une cause et en un voyage à Toronto (valeur approximative au détail pour le participant de 22 000 $). L’œuvre de bienfaisance/la cause est subordonnée à la vérification et à l’approbation définitive de Wal-mart Canada Corp., à sa seule appréciation.
Les chances de gagner dépendent de la manière dont le jury évalue chaque participation en fonction des critères. Pour obtenir le règlement officiel et pour mettre en nomination un participant, veuillez-vous rendre à l’adresse www.mamandelannee.ca.

26 juin 2012

Melman, Marty, Gloria

"I like to move it, move it.. i like to move it, move it..."
Étrangement, dès que je fredonne ça, mes enfants savent exactement de quel film je parle...

Madagascar a été un film marquant pour nous!!! Nous avons tous les 4 beaucoup, BEAUCOUP apprécié ... et vraiment, Melman, c'est mon personnage préféré!!! VRAIMENT!! (je dois avouer que je l'ai écouté toute seule en anglais juste pour apprécier la voix de David Schwimmer (Ross, dans Friends) qui donne encore plus de personnalité à la girafe névrosée hilarante!!!
Quel est votre personnage préféré??

Cet été, nous n'irons sûrement au cinéma qu'une seule fois, mais c'est assurément pour aller voir Madagascar 3 !!

Nous avons repris goût aux sympathiques personnages à travers les boîtes spéciales de Kinder spécialement marquées (Bonus Kinder Surprise).
Il y a tout un train à collectionner, 9 wagons et 5 jouets sur le film!! Du plaisir garanti!!!!



Allez visiter la page Facebook de Kinder Canada pour en savoir plus!!


Décharge : je fais partie du programme MamanKinder et je bénéficie d’avantages en raison de mon affiliation au groupe. Les opinions exprimées dans ce blogue n’engagent que moi.

25 juin 2012

Maman, la mienne, celles des autres...

Il y a 6 ans et demi, j'ai vécu le moment le plus difficile de ma vie.
Debout, dans cette chambre vide et aseptisée d'hôpital, je regardais le mouvement du ventre de ma mère. Régulier, mais faible, ce mouvement trahissait la vie qui quittait doucement son corps.
Ce même ventre qui m'avait porté, 27 ans plus tôt, contre vents et marées. 
Ma mère est tombée enceinte à 40 ans, ce qui, dans les années '70, était plutôt rare. Dans son cas, c'était même dangereux. Fibromes multiples et âge avancé, le docteur lui a dit "Madame, si vous me demandez mon avis médical, je vous dirais de vous faire avorter. Cet enfant naîtra avec des séquelles, un handicap, ou peut-être même qu'il ne vivra pas du tout. Le danger est présent pour vous aussi."
Maman lui a alors répondu: "J'ai attendu ce bébé pendant 15 ans, je le prendrai comme il viendra, docteur."


Ce même docteur, c'est lui qui a suivi ma première grossesse. Je ne lui ai jamais dit qui j'étais, croyant qu'il ne s'en souviendrait pas. Mais j'étais le bébé qui n'aurait jamais dû voir le jour!


Ma mère est décédée le 31 décembre 2005.
Je me souviens encore de la majorité des mots que je lui ai dit, alors qu'elle s'éteignait, doucement, déjà dans un profond coma depuis quelques jours. 
Quand je suis retournée la voir 2 heures plus tard, il était trop tard. C'est ma mère, les yeux éteints, le ventre immobile, que j'ai enlacée (malgré les jaquettes et le masque et les gants) et à qui j'ai promis que mes enfants ne l'oublieraient jamais, même si leurs souvenirs d'elle ne sont liés qu'à ce que je leur raconte souvent.


Je me suis promis, quand je suis devenue mère, d'être l'inspiration de ce que ma mère a été pour moi.
Ma mère n'était pas parfaite, mais nous étions très proches. 


Je me suis toujours dit que ma mère m'avait donné de bonnes bases et que notre relation avait été assez saine pour que je puisse moi-même devenir une bonne maman. Sans, bien sûr, répéter les "erreurs" qu'elle a fait.


Depuis 8 ans et demi que je suis mère et je suis entourée de mamans extraordinaires.
La mienne, qui malgré son absence, a encore une place très importante dans ma vie.
Mais aussi plusieurs copines, devenues mères peu avant ou après moi.


Mon amie Joanie, mon amie de toujours, qui a 4 enfants merveilleux, qu'elle respecte chacun dans leur personnalité, l'un scientifique-curieux, l'autre émotif-créatif, l'autre délicate-sociable, l'autre théâtrale-enjouée...
Mon amie Mélanie, qui avec aussi 4 enfants, travaille à temps plein, cuisine des dizaines de bons plats maison, fait du sport et garde sa maison spic and span...
Mon amie Marilou, pour son lâcher prise et son plaisir évident à passer du temps de qualité avec ses enfants...
Mon amie Annie, qui a su prendre des décisions pour passer plus de temps avec ses enfants, qui a pris soin de ma fille comme si c'était la sienne pendant des semaines dans sa garderie à la maison...
Mon amie Nancy, qui a eu le courage de se lancer dans l'école à la maison avec son fils, qui a élevé deux grandes filles qui sont devenues des ados extraordinaires...
Mon amie Catherine, qui parle de ses trois filles avec une étoile dans les yeux et qui sait saisir les bonheurs au quotidien...
Mon amie Isabelle, qui sait gérer les allergies jour après jour, avec toujours plus d'imagination, qui gère également les diagnostics, les difficultés et les prises en charge la tête haute, qui avance les pieds dans la bouette en ne leur lâchant jamais la main...
Mon amie Julie, qui sait faire de sa maison un terrain de jeux stimulant pour ses enfants...
Mon amie Josée, qui a fait des choix de vie contraignants pour s'occuper de ses enfants...
Mon amie Véro, qui élève trois petites filles curieuses et qui jongle avec une garde partagée...
Mon amie Marie-Claude, qui elle aussi jongle avec une garde partagée de ses 3 cocos, qui est retournée à l'école et travaille à l'extérieur aussi...
Mon amie Marie-Claude, qui a sa garderie chez elle, a 5 enfants, a plusieurs diagnostics en poche, a souvent de la broue dans le toupet, mais a un humour à en faire décrocher la mâchoire et qui se donne corps et âme pour ses petits...
Mon amie Nat, qui a réussi à se créer une belle famille reconstituée où elle y puise son inspiration et où s'y créent des moments cocasses qui doivent faire de superbes souvenirs pour ses enfants...
et tant d'autres...


Toutes ces mamans m'inspirent beaucoup!
Je prends des petits bouts de chacune de ces mamans que j'aime, de la mienne, et de ce que je suis, pour être la meilleure maman possible pour mes amours!!!


Vous connaissez une maman extraordinaire? Pas juste une, je suis convaincue!!!
Venez lui rendre hommage, donnez-lui cette petite tape dans le dos qui lui donnera la force de se lever, ce matin où elle aura envie de reculer de quelques années et de faire la grasse matinée et ne s'occuper que d'elle pendant quelques heures....


Rendez-vous sur http://www.mamandelannee.ca/ pour soumettre une candidature.


8 prix seront remis à des mamans fantastiques, voir les détails ici: http://www.mamandelannee.ca/a-propos/
Mais surtout, elle aura le plaisir de savoir qu'elle a inspiré quelqu'un, qu'elle aura fait une différence, marqué sa place et laissé sa trace.




AUCUN ACHAT NÉCESSAIRE. Un accès à Internet et un compte de courriel valide sont exigés. Les mises en candidature se feront entre le 10 mai 2012 et le 8 juillet 2012 pour les résidents autorisés du Canada ayant atteint l’âge de la majorité. Les participants ne peuvent se mettre en candidature eux-mêmes. Un (1) grand prix peut être gagné consistant en 10 000 $ en espèces, en un don de 100 000 $ effectué par Wal-Mart Canada Corp. à une œuvre de bienfaisance ou une cause et en un voyage à Toronto (valeur approximative au détail de 22 000 $). Sept (7) prix de finalistes peuvent être gagnés consistant en 10 000 $ en espèces, en un don de 10 000 $ à une œuvre de bienfaisance ou une cause et en un voyage à Toronto (valeur approximative au détail de 22 000 $). L’œuvre de de bienfaisance ou une cause est subordonnée à la vérification et à l’approbation définitive de Wal-Mart Canada Corp., à sa seule appréciation. Les chances de gagner dépendent de la manière dont le jury évalue chaque participation en fonction des critères. Pour obtenir le règlement officiel et pour mettre en nomination un participant, veuillez vous rendre à l’adresse http://www.mamandelannee.ca/


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30 mai 2012

Motivation... chocolatée

Depuis quelques semaines, avec la fin des classes qui approche de plus en plus, la fatigue grandit.
La pression, le stress, l'écoeurantite intense de tout ce qui concerne la routine septembre-à-juin, ça prend beaucoup de place dans ma famille.

J'ai créé, pour ramener une certaine motivation, un bingo des gentillesses...
Une bonne action, un service rendu, une bonne humeur, une chanson, un moment joyeux, une bonne idée  et hop, on met un collant sur le bingo!

Sur ce bingo des gentillesses, on devait remplir des lignes pour obtenir un privilège.
Faire un dessert avec maman,  choisir un film pour samedi soir, faire dodo avec papa, aller prendre une marche avec maman...

Mais j'ai remarqué que depuis quelques temps, même avec des beaux privilèges, la motivation n'y était plus. Même faire la base -leur responsabilité est de donner eau et nourriture aux chiens, matin et soir- demandait des efforts énooooooormes!

J'ai donc bonifié les privilèges du bingo des gentillesses... (parce que je crois que le seul privilège qui aurait pu les tenter aurait été de prendre congé de l'école, ce qui n'est pas possible en ce temps d'évaluations!)

Après 2 lignes pleines de collants, les enfants se méritent maintenant un Coco KINDER !!!
Ma bibitte à sucre collectionneuse (a.k.a Raphaël !) ADORE le principe de manger du chocolat ET de pouvoir ajouter un petit jouet dans sa boîte Kinder. (il garde même les oeufs en plastique jaunes qui contiennent les petits jouets et les papiers d'instructions!).

Je n'ai pourtant jamais utilisé la nourriture comme récompense (pas même les Smarties pour l'apprentissage de la propreté!), mais je dois dire que j'y ai pris goût.
Après tout, du chocolat, c'est une gâterie occasionnelle!!

La boîte de Kinder est restée quasi-pleine un peu plus longtemps, mais chaque coco déballé a eu pour effet de doubler la motivation pour les jours suivants et ça, en mai-juin, ce n'est pas de refus avec des écoliers!!!

Allez visiter le site de Kinder Canada, de nouveaux jouets font souvent leur apparition, au grand bonheur des collectionneurs comme mon fils!
http://www.kinder.com/site/fr_CA/content/les-surprises-kinder/index.html

Le site Facebook offre également de beaux concours, des discussions sucrées et des promotions très intéressantes! Vous aimez Madagascar? J'ai un secret à vous dévoiler................ dans quelques jours, si vous aimeriez le voir au cinéma!!!

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15 mai 2012

Petit, mais déjà grand...

J'aimerais que tu n'aies que 7 ans...
j'aimerais que tu ris, que tu fasses des folies, que tu connaisses tout plein de mots et tout plein de choses....

Je n'aime pas que tu connaisses certains mots.
Ceux qu'on met dans notre lourde valise, tu les mets aussi dans ton petit coeur.

Ton petit coeur n'a déjà plus 7 ans. Ton petit coeur te dit que c'est toi, le grand frère, même si en âge, ce n'est pas ça.

Ton petit coeur te dit d'être fort. D'être grand. D'être patient. D'être conciliant et résilient.

Tu es le petit frère d'un enfant différent.
Tu es la personne la plus importante, souvent, pour ta grande soeur.

Et pourtant, tu me dis toi-même que tu te sens le pire petit frère du monde.

J'ai beau te répéter que ta soeur en a de la chance de t'avoir, tu n'y crois presque plus.
Malgré tout ce que tu fais, tu ne reçois que peu de reconnaissance de sa part.

Tu l'aimes, envers et contre tous.
Mais tu l'aurais pris sans tous ces mots.

Tu me demandes de la guérir... je ne peux pas.
Je tente de ne pas te demander d'être plus que ce que tu es.
Tu es le petit frère, tu es un petit garçon de seulement 7 ans.

Mais, lorsqu'on me dit, à ton école, que tu es plus grand que ça. Que tu es vieux, dans ton coeur et dans ta tête, je réalise que tout ton parcours te pèse aussi lourd.

Lorsque je vois des larmes dans tes yeux parce que tu ne comprends plus ce qui se passe avec ta soeur, je comprends que tu vis le même deuil que nous.

Lorsque tu me dis que tu aimerais avoir une autre soeur, mais comme Mélina, sans son autisme, j'entends que tu me dis que tu souffres de la voir ainsi et que tu ne sais pas comment le gérer.

Toi et ta joie de vivre, ta belle folie, tes envies de petits bonheurs.... je vois souvent le tout terni par les rigidités de ta soeur, par son anxiété de la nouveauté.

Toi et ta grande fierté d'être un premier de classe... je te vois pourtant rester humble devant ta soeur qui accumule échecs par dessus échecs.

Toi et tes beaux yeux qui pétillent... je te vois trop souvent regarder dans le vide, à vivre trop grand ta vie de petit...

Tu es le meilleur petit frère du monde. Et tu es le petit garçon le plus génial que je connaisse.
J'espère qu'un jour, tu y croiras de nouveau.

11 mai 2012


Ça vient d'ici!!! :)
http://sympathiqueschroniques.blogspot.ca/


11 choses sur moi, en ce moment même :

1. Je n'ai jamais pris de fin de semaine en amoureux avec mon chum, depuis 9 ans et je sens que vraiment, je suis PLUS que dûe et adorerait pouvoir me le permettre.


2. Je suis gaga des livres/revues de recettes. J'ai cessé d'acheter des livres et me limite à une seule revue, maintenant, mais j'adore ça!


3. Je rêve de publier un livre. J'en ai déjà commencé 2-3, j'en avais même terminé un lorsque j'avais 14-15 ans.
En attendant, j'aurai un texte publié dans un collectif qui sera en vente cet automne.


4. J'ai besoin de renouveler BEAUCOUP ma garde-robe, mais je ne sais pas quel style adopter. Je jongle avec l'âge, mon style, la mode, les prix, mon travail... et aimerais être un peu plus "audacieuse" !


5. Je frise naturellement, mais n'ai jamais trouvé de façons de porter ma chevelure détachée et frisée et l'apprécier.


6. Je travaille 5 jours semaine, des 2/3 de journées, mais je rêve de trouver un emploi de la maison qui me permettrait d'être plus présente pour ma fille en difficultés scolaires.


7. Je me dis souvent qu'un travail dans un bureau, ça me plairait. Je visualise mon environnement de travail et ma tranquilité et je rêve. Mais je sais qu'après quelques semaines, ça m'ennuierait peut-être? Ou pas... Ma vie personnelle va assez vite et fort, je pourrais profiter d'un travail plus serein.


8. J'ai une amie que je connais depuis toujours, j'ai gardé deux bons amis du secondaire. Sinon, mes amis les plus proches sont des gens que j'ai connu via des forums de mamans, quand les enfants étaient jeunes.


9. Je n'apprécie plus de passer des heures au téléphone. Je l'ai déjà fait, mais maintenant, ça me tanne. De un, je fais toujours autre chose en même temps que je jase alors je ne me sens pas efficace à 100% nulle part, et de deux, je préfère les échanges par courriel ou aller prendre un café-jasette où on fait le plein de discussions variées!


10. Si j'ai des sous à dépenser pour moi, je m'achète soit: un livre, des calepins et des crayons, des souliers, des trucs de cuisine ou un collier!


11. Je n'écoute aucune téléréalité, sauf celles où on découvre de nouveaux talents vocaux. Ça me divertit!
Sinon, je suis fan des séries anglophones de toutes sortes et mon enregistreur numérique est mon nouveau meilleur ami!!



1. Quel est votre endroit préféré dans votre ville ou à proximité? 
Dans mon village, c'est la bibliothèque!
Près de chez moi, l'Ile des Moulins, à Terrebonne!!


2. Vous avez la chance de passer 3 heures avec une personnalité publique, laquelle choisissez-vous?
Véronique Cloutier.




3. Un indispensable dans votre sac à main?
Juste UN?
Mon porte-feuille!
Sinon, de la gomme!




4. Comme auteure, vous publiez des livres du genre...
Biographie.
Drame.
Fait vécu.
Croissance personnelle.





5. Vivre à votre époque préférée, ce serait les années 30-40-50-60-70....
Aucune idée.



6. Quel trait de personnalité vous inspire le plus?
La force de caractère.



7. Camping en tente, camping tout équipé ou hôtel?
Hôtel. Oui, je suis un peu poule de luxe!!!



8. Un mot qui sonne bien...

Maman


9. Je devrais modérer sur...
Les bonbons!!



10. J'ai hâte...
Que mes enfants soient en vacances, cet été. Sentir leur peau pleine de soleil et de crème solaire, voir leur visage bronzé, leurs yeux reposés et leurs épaules moins lourdes.

11. La dernière chanson que vous avez achetée.
Payphone (Maroon 5)



Et mes questions, pour le plaisir de ceux qui ont envie de jouer le jeu encore plus!

1. Y a-t-il une croyance qui vous tient à coeur? Laquelle?
...

2. Nature ou culture? Qu'est-ce qui vous préoccupe?
... La nature!

3. Quel est le livre ou film que vous pouvez relire ou revoir? Pourquoi?
Film: L'été de mes onze ans. C'est un film que j'ai vu 100 fois. 
Je l'aime pour sa candeur et pour le mur de réalité qui frappe. Mon meilleur ami est décédé quand j'avais 11 ans.
J'ai cessé de croire que Dieu pouvait vraiment exister et je suis devenue grande, tout d'un coup. J'ai perdu une douce folie, une naïveté et l'idée que le monde était toujours bon à cet âge. Ce film me ramène au creux de mes souvenirs.

4. Quel est votre plus grand rêve? Pensez-vous le réaliser dans cette vie?
Re-voyager.
Et publier un livre.

5. Quel est, selon vous, le plus le grand défaut chez les autres?
En ce moment, celui qui me déplaît le plus, c'est celui de s'ennivrer dans son malheur en cherchant l'approbation des autres.
Sinon, la méchanceté pure et simple.

6. Aimez-vous Facebook? Pourquoi?
Oui, mais de moins en moins. C'est un outil utile pour rejoindre beaucoup de monde, mais aussi une vitrine pour exposer ce qui ne m'intéresse peut-être pas nécessairement chez les autres.

7. Avez-vous des secrets? Si oui, avec qui les partagez-vous?
Oui... Mais.. mon chum les sait pas mal tous, sinon ma vieille amie Joanie, si j'avais à les dire à quelqu'un d'autre que lui!

8. Si vous le pouviez, aimeriez-vous vivre une retraite dans un monastère?
Oui! Sans hésiter!

9. Quelle est votre plus grande peur?
Perdre un de mes enfants. Ou mourir avant eux.

10. Si vous pouviez ajouter une qualité à ce que vous êtes, quelle serait-elle?
Ambitieuse et fonceuse.

11. Êtes-vous préoccupé(e) par votre corps (sa beauté, sa grosseur, sa souplesse, etc.)?
Un peu, mais pas de façon exagérée.

La fête des mères

Ahh... cette fameuse journée où nos chums, pendant des années, doivent prendre la parole pour les enfants, bricoler avec eux, dépenser de leur part et organiser une journée "gloire à toi maman" parce qu'ils sont trop jeunes pour réaliser que ce dimanche n'en est pas un de farniente, à moins d'être la mère fêtée.

Maintenant que mes enfants sont grands, mais pas trop, ils apprécient me gâter eux-mêmes.
Ils me bricolent cartes, dessins, jardinage ou papier mâché à l'école, mots d'amour écrits de leurs douces mains... et papa demande "tu veux manger quoi pour souper, ma chérie?".

La fête des mères, lorsque c'est moi qui fêtait MA mère, était toujours spéciale. La fête de ma maman était le 10 mai, ça coïncidait très souvent. On organisait un souper avec grand-maman aussi.
Mon père offrait des fleurs à sa mère et à la mienne.

Mais.. je ne l'ai jamais vu offrir une "journée de congé".
Un "pense à toi, tu en fais tant"...

Et ça, ça vaut 100 fois plus que tous ces cadeaux achetés.
Je ne reçois pas de cadeaux à la fête des mères. Il y a bien assez de Noël et de ma fête, si jamais quelqu'un désire m'offrir un petit quelque chose.
Ce n'est pas à mon chum de débourser pour me faire plaisir.

Ma plus belle récompense? Toute l'année, il sait apprécier ce que je fais pour les enfants.
Et toute l'année, mes enfants sont heureux que je sois leur maman (à quelques exceptions près!!)

Lorsqu'ils étaient bébés, mon chum m'offrait "un congé de couches" pour TOUTE la journée...
Maintenant qu'ils sont grands, je profiterai sûrement de ne pas faire le souper ou la vaisselle après.

Quand j'étais petite, je confectionnais des cartes avec des fleurs, des coeurs et autant de becs que je pouvais faire entrer sur mon papier de construction, pour ma maman.
Maintenant que je suis grande et qu'elle n'est plus là, je me rappelle que, si je suis la maman que je suis aujourd'hui, c'est grâce à elle.

Et même si je ne peux plus l'amener au restaurant pour lui offrir ce congé tant mérité ou lui acheter un CD qui lui fera plaisir, je sais que chaque fête des mères et tous les jours qu'elle aura été avec moi (27 années et quelques jours...), je me serai assurée qu'elle sache qu'elle était la plus belle, la plus gentille et la meilleure des mamans du monde.

Joyeuse Fête des Mères!

4 mai 2012

Mère-fille

Une maman. Sa fille.
Quelque chose nous unit.
Une force, une étincelle de vie.
Le reflet du vert de tes yeux.
Le miroir de la fierté d'une mère.
Un amour qui ne sera pas toujours doux.
Un amour viscéral, sans borne.
Un amour sans mot.
Un battement de coeur partagé.
Une main dans une autre main.
Un chemin partagé.

On s'aime pour ce qu'on a à s'offrir et pour ce qu'on se donnera.


16 avril 2012

Pâques et le chocolat!

Ici, Pâques est SURTOUT synonyme de congé.
5 jours, cette année, pour les cocos de la famille, 4 pour maman et 3 pour papa. (bon, faisons l'équation, ça a impliqué un peu de casse-tête, mais ce temps d'arrêt a au moins fait beaucoup de bien!

Un petit samedi chez grand-maman, 2 petits chocolats chacun et hop, c'en était de la fête qui n'a plus rien de religieux par chez nous.

Par contre, peu de temps avant Pâques, la VRAIE fête est arrivée dans une boîte, par la poste.
Notre deuxième envoi de Cocos Kinder est arrivé, au plus grand bonheur des enfants. La première avait été dévorée rapidement, la deuxième tend à se laisser désirer.

Un coco pour une fête, un coco pour une belle semaine de devoirs et un bel agenda... oui, oui, j'utilise mes cocos Kinder comme "motivation" (façon jolie de dire que je fais du chantage chocolaté!)

Le chocolat est bon, les surprises sont amusantes, les petits cocos jaunes servent à des chasses au trésor après dans la maison et l'emballage est utilisé comme rangement de petites billes, comme classement de retailles de papiers, comme séparateurs de familles de bonhommes....

Mes enfants, ce qui les nourrit, c'est le jeu. Avec tout et rien, bien sûr!
Malgré qu'on ait de nombreux diagnostics qui surplombent notre famille (autisme, tdah, dyspraxie, alouette..), je me trouve bien chanceuse d'avoir deux enfants en santé, aucun de ces diagnostics ne menaçant leur vie.

Kinder fait sa part pour les enfants, en s'associant, entre autres, au Réseau Enfants-Santé .
Sur le groupe Facebook on peut lire de touchantes histoires de familles de héros, qui ont traversé de grandes épreuves, combattu des gros méchants.

Ça aide à ouvrir son coeur, à donner au suivant, à partager ce qu'on a et à apprécier chaque jour un peu plus.

Décharge : je fais partie du programme MamanKinder et je bénéficie d’avantages en raison de mon affiliation au groupe. Les opinions exprimées dans ce blogue n’engagent que moi.

11 avril 2012

Trop simples...

Une vision de l'autisme, dans la tête d'une adulte qui a probablement ressemblé comme deux gouttes d'eau à ma doudoune.
Je la reconnais dans son discours.

J'ai mis le pied quelque part au fond de sa tête...
et une phrase me reste...

"On est si simples. C'est peut-être ça le problème. On est trop simples pour vous, c'est ça qui fait que vous nous trouvez compliqués"....

6 avril 2012

Billet coup de coeur de la semaine


http://michellemarcoux-mamantupperware.blogspot.ca/2012/04/le-miracle-se-poursuit.html


Parce qu'après des mois d'essais de médications différentes, un presque découragement... ils ont enfin trouvé quelque chose qui permettait à leur fils de croire en lui. D'être fier de lui. De se contrôler et de vivre des réussites!!
Bravo!!!!!

J'aime lire de si beaux exemples d'enfants en difficultés qui accomplissent des choses qu'on leur croyait interdites, avant... :)

30 mars 2012

Avancer, les deux pieds dans la boue.


Depuis le début de mon parcours de "maman-dys", je réalise qu'on réussit à apprécier TOUS les petits bonheurs, les petits succès.

On est exagérément fiers lorsque notre enfant apprend ou réussit quelque chose qui, pour le "parent ordinaire", n'est qu'une suite logique du développement de son enfant.

Je ne vous cacherai pas que j'ai pleuré, quand ma fille a réussi à faire avancer son vélo!!
Oui, elle a encore un vélo à "4" roues, même à 8 ans, mais pour moi, juste qu'elle pédale était un exploit en soi.
Je ne vous cacherai pas que l'écouter lire est encore un réel bonheur, parce que, de façon réaliste, j'étais consciente qu'il se pouvait qu'elle n'y arrive pas.
Je ne vous cacherai pas que je souligne chaque effort, que je fête chaque réussite, que je m'accroche à chaque progrès, même s'il est souvent suivi d'une régression.

Je sais maintenant pourquoi on développe ce réflexe.

Parce que de s'accrocher à ces petits-grands bonheurs, c'est ce qui nous permet de mettre un pied devant l'autre, chaque jour, même dans la boue.

Même dans la boue des jours où on donnerait volontiers notre place à un parent moins épuisé, moins endeuillé, moins alourdi par sa valise remplie.

Même dans la boue des jours où notre enfant ne sait plus compter, où ses yeux se remplissent de larmes parce que dans sa tête, tout s'est embrouillé et qu'il a perdu son chemin.

Même dans la boue des jours où pour se ressourcer, notre enfant passe des heures à aligner des voitures. Sans sourire, sans plaisir. Juste pour se "re-grounder" avec la vie.

Ces jours-là, on se rappelle qu'il est vivant. Qu'il sait lire. Qu'il pédale à 4 roues. Qu'il sait dessiner un cercle. Qu'il parle. Qu'il aime. Qu'il a attaché son pantalon seul. Qu'il nous a rendu meilleur par sa force et son courage.


1 mars 2012

Le jour de la marmotte.

J'ai lu, récemment sur un blog que j'apprécie, une maman parler du "jour de la marmotte", ce moment qui se répète inlassablement chaque après-midi, lorsque ses enfants lui demandent systématiquement si leur papa sera là ce soir.
Maman Tupperware

Ça m'a fait penser à notre propre film.

Vous vous souvenez de ce film, avec Bill Murray?

Chez moi, c'est tous les jours le 2 février.

Avec une enfant autiste et dyspraxique, il y a des routines rigides qui s'installent. Certaines y sont pour nous simplifier la vie, pour l'aider, pour rendre son quotidien plus facilement gérable. D'autres? Simplement instaurées par ma fille. Parfois à notre plus grand malheur.

Des exemples?

Chaque jour, en revenant de l'école, elle me demande si elle fera ses devoirs en premier et si papa reviendra souper.
Chaque soir, pendant le souper, elle me demande si ce soir, on lave les cheveux.
Chaque vendredi, elle me demande pour se mettre en jupe.
Chaque matin, elle demande si son bol de Barbie est propre et réclame son assiette de Barbie pour sa toast.
Chaque déjeûner, elle demande 2 toasts avec la même chose dessus et précise qu'elle la veut coupée en 2.
Chaque samedi matin, elle demande si on a à sortir en fin de semaine.
Chaque vendredi, elle me dit que c'est Mme Marie son professeur (sa prof fait les 4 autres jours).
Chaque soir, elle me demande si elle peut avoir de la crème glacée pour dessert.
Chaque soir, elle me demande de placer sa porte de chambre comme il faut et demande à papa s'il va travailler dans son bureau ce soir.
Chaque fois que Raphaël mange des céréales, elle lui demande de ne pas toutes les manger.

Je pourrais continuer longtemps..... et ça peut sembler banal...
Ça le serait, une fois de temps en temps. À la longue, ça devient tellement prévisible. Il faut en rire, mais certains jours, c'est lourd.
Parce que qui dit routine rigide et répétitive dit aussi difficulté à gérer le changement.

Chaque activité non-prévue doit être abordée de façon spéciale et risque de faire pouet-pouet.
Chaque changement amène le risque de débordement/crise/pleurs/anxiété.

Ne pas couper sa sandwich comme d'habitude peut résulter en un lunch non-mangé.

Difficile d'intégrer la variété dans notre vie. La surprise. La décision coup-de-coeur.
Le concept de vacances et de journées libres peut vous sembler reposant, mais quand on réalise tout ce qui se passe dans la tête de notre doudoune, on se rend compte que ça peut être drôlement déstabilisant!

22 février 2012

Numéros 3 et 4...

Numéros 3 et 4 n'y seront pas.

3 et 4 auront été précédés de 1 et 2.
3 et 4 auront été précédés d'allergies alimentaires sévères, de dyspraxie, de déficit d'attention avec hyperactivité, d'anxiété et d'autisme.
3 et 4 auront été précédés par un Epipen en permanence sur soi, une visite annuelle chez l'allergologue, 1 visite hebdomadaire chez l'ergothérapeute, 1 visite hebdomadaire chez l'orthophoniste, 1 visite hebdomadaire avec la neuropsy, 4 visites annuelles de plan d'intervention avec l'école et le centre de réadaptation...

3 et 4 n'existeront jamais.
J'ai deux mains pour en tenir quatre. Sur ces quatre petites mains, deux auront besoin des miennes plus longtemps.

J'ai peur que 3 et 4 fassent déborder mes mains. J'ai eu peur.

Peur de ne pouvoir faire que des bébés défectueux.
Peur d'être responsable de l'état de mes amours.
Peur d'être la raison pour laquelle ils ont eu des larmes dans les yeux à plusieurs reprises, pas juste lorsque je les chicanais, mais aussi lorsque la vie leur pesait lourd.
Peur ...

J'ai eu peur de tous ces mots. Toutes ces statistiques.
Celles-ci toutes confondues, elles nous donnent environ 200% de chances que 3 et 4 en fassent partie.
J'ai eu peur.

J'ai eu l'envie au ventre. J'ai rêvé de bébés dans mon coeur. Ils y resteront.
Il est trop tard.

Merci bébé Louis d'avoir été le dernier bébé que j'ai aimé si fort.

21 février 2012

La relâche!

Ça s'en vient!!
À grands grands pas pour certains, à plus petits pour nous (en mars!).

Depuis que mes enfants ont commencé l'école, c'est une semaine qu'on attend toujours impatiemment. Étant à la maison, je retrouvais mes enfants pour une semaine complète avec beaucoup de bonheur!

Cette année, c'est un peu différent... enfin, ça aurait dû l'être. Je travaille maintenant 5 jours par semaine, alors la relâche, je la voyais arriver avec tristesse....
Mais voilà que... le service de garde, c'est fermé à la relâche!
Et mon petit village n'offre pas de camp de jour. Oh, il offre bien sûr deux activités, une parent-enfant et l'autre de soir. Mais ça ne m'aide pas à aller travailler ça!
Ça et un de mes cocos que j'accompagne qui est en congé aussi (donc moins d'heures!).

J'ai donc pris les 3 jours qu'il me restait à travailler cette semaine-là de congé, pour offrir ce congé à mes enfants.

Chez nous, 9 jours d'affilée sans école ne sont pas une catastrophe! Mes enfants adorent jouer ensemble de longues heures, on a une belle routine, on a l'habitude et ça leur fait tant de bien!

La liberté de faire ce qu'ils ont envie de faire...

Prendre le temps de faire ce casse-tête de 150 morceaux qu'ils n'ont pas le temps de finir entre les devoirs et le souper.
Sortir la gouache, la peinture à doigts, la pâte à modeler, la pâte Fimo et s'amuser, créer!
Prendre une vieille boîte et la transformer en notre maison, avec du papier construction, des brillants noirs pour le toit, du Miracle Podge pour la finition, du tissu pour les rideaux, des chiffres autocollants pour l'adresse...
Aller glisser dans la cour, marcher dans le bois avec les chiens. Faire un feu dehors le soir, bien emmitouflés.
Aller patiner à la patinoire de mon enfance, si la météo nous le permet.
Cuisiner ensemble, mettre ses mains dans la farine pour se faire des biscuits ou un gâteau ou couper des fruits pour une grosse salade de fruits !
Aller à la librairie ou à la bibliothèque et se choisir un livre, qu'on lira ensemble sur le divan avec une doudou et de la musique douce.
Faire un village complet en Legos.
Jouer à la Wii, faire un après-midi cinéma-maison avec du popcorn et un coco Kinder à déguster!!

Oui, j'ai été choisie pour être une Maman Kinder dans les prochains mois! Mes enfants, qui n'avaient jamais goûté à ce petit oeuf en chocolat, ont littéralement "capoté" ! Ils se font des échanges de petits jouets, ils en espèrent un ou un autre, découvrent, suivent le plan pour le monter! Mon collectionneur de fils garde tous les oeufs de plastique pour ranger les jouets et s'amuse à les monter/démonter...

Votre relâche approche, aussi!
Vous auriez envie d'un petit budget supplémentaire pour faire de cette semaine une semaine encore plus spéciale? Un petit projet à réaliser? Une sortie amusante et agréable en famille?
Joignez-vous à la page Facebook de Kinder pour participer au concours My Kinder moments et courir la chance de gagner 500$ pour une relâche toute en folie!

10 février 2012

Sept lettres dans une valise.

Sept lettres.

Encore une fois, notre vie bascule.
Ce n'était pas suffisant de se sentir submergés par le plus pur et le plus grand amour au monde, il y a de cela 8 ans et 3 mois.
Ce n'était pas suffisant de plonger nos yeux dans le regard le plus brillant et profond qu'il nous ait été donné de voir.
Ce n'était pas suffisant de ne plus jamais prendre pour acquis notre présence sur cette Terre, notre rôle dans la société et l'impact que nous aurions sur nos prochains.

Notre vie bascule.
Sept lettres.

Malgré tout...

Tu es toujours celle qui a le regard turquoise des mers chaudes de si beaux pays.
Tu es toujours celle qui a le rire explosif et contagieux des gens profondément heureux.
Tu es toujours celle qui a les cheveux bouclés d'un petit ange.
Tu es toujours celle que j'aime le plus au monde. Tu es toujours celle-là.

Tu ne comprends pas très bien les émotions des gens.
Tu ne décodes pas le sarcasme, tu ne saisis pas le sens de la blague.
Tu trouves chinois tous ces double-sens, tout ce non-dit que les autres semblent deviner si facilement.
Tu ne sais pas lire le non-verbal des gens que tu côtoies.
Tu ne sais pas comment te faire apprécier des autres enfants, toi qui pourtant a tant à apporter.
Tu as envie d'aimer les mêmes jeux que tes pairs, mais tu préfères tout de même souvent la solitude de ta chambre, la lecture, la vie avec ton frère qui ne te juge pas, les jeux de rôles faits à ta façon et toujours pareils.
Tu voudrais grandir et faire ce que les grandes de ton âge font souvent, mais tu trouves souvent plus de réconfort dans le fait d'aligner tes petites voitures sur le même tapis.
Tu ris parfois lorsque ce n'est pas drôle.
Tu te sens parfois si en colère, sans savoir pourquoi, sans comprendre comment tu t'es rendue là.
Tu n'aimes pas la nouveauté, tu n'aimes pas les surprises, tu n'aimes pas les éclats sauf si c'est toi qui les a provoqués à ta façon unique.
Tu préfères rester à la maison, avec tes jeux connus et sécurisants, que de t'ouvrir sur d'autres intérêts à travers des sorties, des activités.
Tu n'aimes pas la spontanéité, tu préfères la routine.
Tu trouves difficile d'avoir des responsabilités, c'est déjà tellement de travail pour toi que de t'occuper de toi-même.
Tu fais des crises pour ce que nous, les adultes, considérons comme des pécadilles, mais qui pour toi, prennent toute la place.
Tu ne peux pas dormir si ta porte n'est pas bien placée ou si un livre semble en équilibre sur ton bureau.
Tu as brisé maintes et maintes choses, malgré ton âge avancé, parce que tu aimes jouer avec les boutons, les roulettes et les interrupteurs sans pouvoir te contrôler.
Tu as besoin d'aide au quotidien, encore, et tu le sais.

Tu as 8 ans et pourtant, tu n'es pas une petite fille de 8 ans comme les autres.
Tu es la même qu'hier, la même petite perfection que j'ai mis au monde il y a un peu plus de 8 ans. Celle à qui j'ai promis la lune et toutes les étoiles qui brillent, celle à qui j'ai fait la promesse de rendre sa vie belle et enrichissante.
Tu es la même petite perle, tu as la même naïveté dans ton regard, même si celui-ci se teinte doucement avec les épreuves et les murs qui se dressent devant toi.
Toi toute seule n'arrive pas à les bouger, ni même à les contourner.

Je suis encore là.
J'ai ajouté ces sept petites lettres dans notre valise de vie. Elle est lourde. On nous oblige pourtant à la porter 24h sur 24, avec toi. Pour l'instant, tu n'as pas la force de la promener seule. Elle est si pesante. Moi-même, je voudrais bien qu'on m'offre des roulettes pour m'aider, un bras fort pour la traîner avec moi quand je me sens faiblir.

C'est peut-être juste une valise de mots, mais elle est lourde de sens, lourde de vécu, lourde de conséquences.

Cette valise, c'est notre clé pour te comprendre un peu mieux. Avec les mots et les lettres, on la remplit aussi d'outils pour qu'ils t'accompagnent et te facilitent la vie.
J'y mets aussi des mots d'amour, des bisous et des câlins.

Je t'aime ma doudoune. À mes yeux, tu es parfaite. Même quand ils sont remplis de larmes et de douleurs.

Est-ce que quelqu'un pourrait prendre la clé du compartiment à lettres et la jeter très loin?
Je ne veux plus remplir ce compartiment. Il est assez lourd. Je garderai grand ouvert celui des outils et celui de l'amour. Mais l'autre, il a atteint le maximum. Je zippe la fermeture éclair. J'installe le cadenas. Je donne la clé.

Je viens d'y insérer le mot : "autisme".


13 janvier 2012

Les petits bonheurs..

La conciliation travail-famille (oh ça y est, je sors les grands mots!!! -maux?-) a ça de prévisible que les semaines se suivent et... se ressemblent.

Grosso modo, du lundi au vendredi, la routine est au quart de tour pour qu'on arrive au drink du vendredi en même temps que tout le monde. (bonheur #1-drink du vendredi!)

Oh, bien sûr, il y a parfois des rendez-vous qui s'ajoutent ou s'enlèvent, une journée où on finit plus tôt (bonheur #2-finir plus tôt!), une réunion de parents, une amie qui ne file pas et a besoin d'une soirée café-causerie (bonheur #3-café .. mmm...) , alouette.

Mais qu'on se le dise, à partir du dimanche soir, on tombe souvent sur le pilote automatique. On doit penser au lunch du lendemain, même si on a pas vu le bout de la vaisselle du weekend encore... (bonheur #4-un lave vaisselle qui fonctionne!) On doit planifier notre semaine de travail, remettre le lavage à zéro, vérifier les sacs à dos pour s'assurer qu'un truc à signer ne nous a pas échappé, alouette.

Et on vogue ainsi jusqu'au vendredi soir. 17h. Heure du drink. (avant.. après.. peu importe.. on a toutes notre heure butoir.)

Et on reflète sur la semaine qui vient de passer. On planifie le weekend. Lui aussi a parfois son lot de routine. Le cours de natation, l'épicerie, la visite chez belle-maman, alouette. Ou ses imprévus agréables ou non. Comme un souper entre amies (bonheur #5-un souper de filles), une soirée cinéma à la maison (bonheur #6-soirée sous la doudou), un appel doux, une fête d'enfant, une sortie, alouette.

Les petits bonheurs, même dans une semaine où on a l'impression de vivre le jour de la marmotte encore et encore (bonheur #7-un film dont on ne se lasse pas!), ils sont là. Parfois, ils prennent des proportions importantes (bonheur #8-un congé tempête qui me force à manquer le boulot, faute d'alternative), mais bien souvent, ils se cachent ici et là.

Dans cette machine à café qui, dégageant encore l'odeur du neuf, nous crache un cappucino en 2 temps 3 mouvements le mardi matin pendant qu'on se maquille (bonheur #9-le cappucino) (bonheur #10-travailler dans un milieu de travail qui se fout de mon look de star!).
Dans ce petit calepin dans lequel on aime tant écrire avec un crayon coloré (bonheur #11-consommation impulsive de calepins et de crayons).
Dans ce thé chaud qui goûte l'amitié (bonheur #12-David's Tea).
Dans notre chanson préférée à tue-tête dans la voiture, même dans le traffic ou la tempête (bonheur #13-James Durbin).
Dans une fin d'après-midi passée à glisser sur une crazy carpet, une luge ou une soucoupe, sous les flocons (bonheur #14-l'hiver? ................. mmmm..... non. la crazy carpet!)
Dans une revue dans la boîte aux lettres (bonheur #15-Coup de pouce)
Dans une paire de jeans neuve qui nous donne l'impression de porter du mou tout en étant chic (bonheur #16-Costco et ses deals surprenants!).

Il n'en faut souvent pas plus pour se permettre de rêver à ce que la semaine prochaine pourrait nous réserver..............

1 janvier 2012

Bilan-année 2011

Inspirée par La mère est calme: http://www.la-mere-est-calme.com/2011/12/mon-top-10.html

Cette année, mon bilan ne se fera pas mois par mois. Il faut se le dire, j'ai eu quelques mois très plates!
Voici tout de même mon bilan de fin d'année 2011, qui s'est achevée hier, me rappelant par le fait même que le 31 décembre, j'ai ajouté 1 an de plus sans ma maman.. 6 ans déjà se sont écoulés. Elle ne me manque pas moins.

Top 10 de l'année 2011.

Numéro 10: Le nouvel emploi de l'amoureux.
Mon chum a commencé un nouvel emploi, début janvier. Un emploi tout à fait à la hauteur de sa compétence professionnelle. Je suis très heureuse pour lui.
Cet emploi a un peu modifié notre horaire familial, vu qu'il passe entre 2 et 4h dans sa voiture par jour en plus de ses heures de travail. Inutile de vous dire que souvent, je me suis sentie monoparentale....

Numéro 9: Les thérapies de ma doudoune.
En 2011, nous avons pris des pauses. De longues pauses. Mélina vieillit, manquer l'école commençait à être problématique pour elle. Nous avons donc demandé un arrêt/ralentissement des thérapies. Plus d'orthophonie ni d'ergothérapie pour l'instant. Elle a vu la neuropsychologue quelques fois, moi plus souvent qu'elle pour discuter et tenter des trucs. Pendant l'été, un blitz. Équithérapie, gracieusement offert par le centre de réadaptation et Groupe d'habiletés sociales.

Numéro 8: Nos belles vacances.
Cet été, moi et les enfants avons eu 68 jours de vacances. Un bel été. Chaud. Rempli.
De petits riens et de grandes choses. Deux semaines en famille, aussi, pendant lesquelles, entre autres, nous sommes allés au chalet de l'oncle de mon amoureux pour un 2 jours parfait!
Mélina a été très malade en août, mais j'ai tout de même passé de fabuleuses vacances avec mes enfants et j'ai eu le coeur gros le premier matin d'école. Ce qu'ils me manquent quand ils n'y sont pas, surtout après 68 jours à temps plein avec moi!

Numéro 7: Apprendre à gérer 2 écoliers.
Mine de rien, maintenant que les 2 ont des leçons, des devoirs et tout le bataclan, j'ai dû revoir la gestion école/maison. Moi qui suis pourtant si organisée, j'ai trouvé le début d'année déstabilisant. Le temps de trouver notre confort.
Raphaël est un premier de classe, ça aide beaucoup. Il prend beaucoup d'autonomie, il fait tout vite et bien, aucune perte de temps. Ça laisse encore la place à ma belle, qui en arrache pas mal pour sa 2ème année.

Numéro 6: Mon nom dans un livre.
Après avoir répondu à un appel sur Facebook et envoyé un texte, composé en l'honneur de ma fille, j'ai eu la surprise d'apprendre que mon texte avait été choisi pour figurer dans un recueil collectif de lettres. Ce dernier sera publié à l'automne 2012.
Ce n'est pas exactement ce dont je rêvais, mais une lettre de moi à ma fille sur papier, dans un livre, sera un bon début. Un jour, je l'espère, mon nom figurera sur la page couverture d'un autre.

Numéro 5: Maya.
En janvier, nous avons accueilli à la maison un 2ème chien. Après l'adaptation des premiers jours, notre Taxi est maintenant plus qu'heureux d'avoir une amie chien avec lui tout le temps. Maya est une chienne labrador/berger allemand, noire. Un vrai chien de zoothérapie, si vous voyiez l'effet qu'elle a eu sur Mélina!!!

Numéro 4: Comprendre ma Mélina.
Les rencontres avec l'enseignante. Les échecs scolaires. Les difficultés sociales. Les misères à la maison. Les rendez-vous avec la neuropsy qui ne mènent qu'un demi pas plus loin. Des formulaires remplis. Des questions... pas de réponse. Des symptômes. Des pistes.
Après que notre pédiatre nous ait envoyé consulter en pédopsychiatrie, nous voilà maintenant en attente d'un autre grand rendez-vous. Après avoir passé des mois à tenter de comprendre le chemin que prenait Mélina, nous avons peut-être maintenant une piste. Le 6 janvier prochain, nous aurons un rendez-vous qui pourra, encore une fois, changer un peu notre vie.. Pour le meilleur et pour le pire.

Numéro 3: Maison à vendre.
En juin, nous avons installé une pancarte devant la maison.
Elle n'est toujours pas vendue et nous changerons d'agent en janvier, mais...
Nous laissons à d'autres le soin de finir de la réparer et nous tenterons d'oublier ces quelques années parfois cauchemardesques. Un grand stress... on verra où ça mènera!

Numéro 2: Dyspraxie et cie!
Notre blogue, www.dyspraxieetcie.com a pris un bel envol. Nous sommes maintenant citées dans des pamphlets remis aux parents via certaines associations, clubs, activités adaptées. Nous sommes citées à la radio de Radio-Canada, à la télévision (RDI santé, Télé-QC Une pilule, une p'tite granule...) Un forum de discussion est maintenant associé à Dyspraxie et cie et d'autres projets prendront vie dans les prochains mois. À quatre, en 2011, on a réussi de belles grandes choses pour ce blogue.

Numéro 1: Un emploi, enfin!
Trouvé à la dernière minute, début décembre. Il a bien failli me filer sous les doigts ce boulot. Un CV envoyé un vendredi matin, la directrice me rappelle pour me dire que quelqu'un a été engagé la veille et qu'elle commence lundi. Elle est déçue. A aimé mon CV. Je suis déçue, j'aimais presque tout de cet emploi.
Le lundi suivant, en pyjama avec mon café, je ne me doutais pas que c'était mon DERNIER matin de maman à la maison. Téléphone à 9h45, l'autre ne s'était pas présentée. Douche-habillage-route-entrevue, je suis revenue en m'arrêtant à l'épicerie faire des réserves, j'ai commencé le mardi matin à 8h!
Je suis accompagnatrice de deux petits bonhommes à défis particuliers dans un CPE.
Horaire parfait, salaire intéressant, travailleure autonome. Pas de service de garde pour mes cocos (sauf en pédago!). Ça valait la peine d'attendre!

Ce que je me souhaite en 2012?

La santé. Parce que recommencer à travailler en CPE après 8 ans, croyez-moi, c'est rock & roll sur le système immunitaire!
Des folies. De belles réussites. Faire naître des projets.
Croire en mes idées.
Mettre du mauve, du turquoise, du jaune fluo et du orange dans mon quotidien!!